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17 reporters Gazaouis derrière les barreaux: le CPJ tire la sonnette d'alarme

Le conflit ravageur entre Israël et la bande de Gaza a placé cette dernière au cœur de la tourmente médiatique. Dans son dernier recensement des journalistes emprisonnés à travers le monde, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) révèle qu'Israël figure désormais au sixième rang des pays incarcérant le plus de reporters.


Avec 17 journalistes palestiniens actuellement derrière les barreaux, il s'agit du chiffre le plus élevé depuis que le CPJ a commencé ce décompte macabre en 1992. Parmi les motifs d'emprisonnement figure la détention administrative, soit l'incarcération de longue durée sans inculpation ni procès. Une pratique pernicieuse qu'Israël a généralisée pour museler les journalistes palestiniens et mater toute critique en lien avec sa politique à Gaza. Face à ce durcissement sécuritaire qui ébranle les fondements démocratiques, le CPJ s'alarme d'une liberté de la presse en voie d’effritement.


Le cortège d'atteintes aux droits fondamentaux à Gaza ne s'arrête pas aux geôles israéliennes. En trois mois de conflit, plus de 100 reporters ont été tués sous les bombardements de l'armée d’occupation. Un lourd sacrifice humain qui vient s'ajouter aux 25 000 civils décédés selon les récentes estimations.


Malgré l'ampleur du désastre, la communauté internationale reste désespérément passive. Pendant ce temps, la répression s'abat implacablement sur les médias gazouis, épicentre des violations à la liberté d'informer. Entre les frappes meurtrières et les arrestations arbitraires, c'est le droit à la vérité des populations qui est bafoué.


SOPHIE K.

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