Le navire humanitaire « Ocean-Viking » a sauvé 244 migrants en Méditerranée, dont dix-huit mineurs non accompagnés ainsi que deux femmes enceintes.
L’Ocean-Viking, navire-ambulance affrété par l'ONG SOS Méditerranée, a secouru 244 migrants en détresse au large de la Libye lors de trois opérations de sauvetage, a annoncé mercredi 27 décembre l’ONG basée à Marseille.
Mercredi vers 1 heure du matin, l’Ocean-Vikinga entendu un appel de détresse d’une embarcation en bois « surchargée » dans laquelle se trouvaient des naufragés sans équipement de sauvetage, explique l’ONG dans un communiqué.
SOS Méditerranée a mis à l’eau trois canots pour porter secours aux 122 personnes, dont huit mineurs non accompagnés qui étaient à bord, lorsque le navire a été contacté par le « patrouilleur libyen situé à proximité du bateau en détresse » lui demandant « d’effectuer le sauvetage ».
Et alors que l’Ocean-Viking se dirigeait vers le nord, un bateau en bois, également surchargé, a été repéré vers midi. Sous coordination italienne, l’équipage a alors secouru 106 personnes, dont huit femmes, parmi lesquelles deux enceintes, et quatre enfants.
Après le premier sauvetage, les autorités italiennes ont immédiatement désigné Bari, dans le sud-est de l’Italie, comme lieu sûr de débarquement, précise l’organisation.
L’opération était encore en cours quand un autre bateau en détresse a été repéré à vingt-six kilomètres de l’Ocean-Viking. SOS Méditerranée a alors sauvé seize personnes sous la coordination des autorités italiennes.
Ces trois sauvetages portent à 244 le nombre de rescapés à bord de l’Ocean-Viking, parmi lesquels dix-huit mineurs non accompagnés et quatre enfants de moins de 4 ans.
SOS Méditerranée a secouru plus de 39 000 personnes en Méditerranée depuis 2016, principalement en Méditerranée centrale, la route migratoire la plus dangereuse du monde.
Depuis janvier 2023, 2 678 migrants sont portés disparus après avoir tenté de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Europe, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Source: ONG/Medias
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