Les peines prononcées ont été considérablement réduites par rapport aux réquisitions du parquet, ce qui pourrait susciter des débats sur la proportionnalité des sanctions et l'équité du système judiciaire.
Mira Moknache figure parmi les militants politiques les plus fréquemment traduits en justice et condamnés. Son parcours est marqué par un nombre considérable de procès « arbitraires » et de verdicts défavorables. Mais dans une surprenante et non moins réjouissante tournure des événements, ce lundi 3 juillet, elle a été acquittée par le tribunal criminel de Dar El Beïda, l’une des multiples juridictions devant lesquelles elle comparait depuis plus de trois ans.
Cités dans le même dossier, trois prévenus en l’occurrence, Arezki Hidja, Larbi Yahioune et Nadir Chelbabi, ont également été acquittés. Cependant, quatre autres détenus impliqués dans la même affaire et reconnus coupables d'« apologie aux actes terroristes », ont été condamnés à une peine de deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 200 000 dinars. Avec seulement quatre mois restants à purger, leur libération est désormais imminente.
Le procureur de la république avait requis une peine de réclusion criminelle de 15 ans et une amende de 500 000 dinars, ainsi que la privation des droits civiques.
Il va sans dire que cette décision de justice marque une étape importante dans cette affaire et soulève des questions sur les accusations portées contre les accusés. Les peines prononcées ont été considérablement réduites par rapport aux réquisitions du parquet, ce qui pourrait susciter des débats sur la proportionnalité des sanctions et l'équité du système judiciaire.
Sophie K
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