« Le journaliste universitaire et chercheur, Raouf Farah, a été arrêté le mardi 14 février 2023 chez lui, à son domicile familial, situé à Annaba, par les éléments de la gendarmerie nationale», indique le CNLD.
« Son père et sa mère ont été interpellés également puis relâchés, en confisquant leurs téléphones.», poursuit la même source.
Le père a été convoqué de nouveau hier, jeudi 16 février 2023, au niveau de la brigade de la gendarmerie d'Al Hattab, à Annaba, et mis en garde à vue.
Journaliste au média algérien Twala.info et chercheur en géopolitique, Raouf Farah travaille également en tant qu’analyste senior pour la « Global Initiative » (un centre de réflexion mondial sur le crime organisé).
Mustapha Benjamaa, journaliste et rédacteur en chef du journal Le Provincial, est maintenu en garde à vue depuis le 08 février 2023.
Le taxieur qui aurait conduit la militante Algérienne, Amira Bouraoui d'Annaba en Tunisie est arrêté également et placé en garde à vue, dans les locaux de la même brigade de gendarmerie chargée d'instruire l'affaire.
La grande à vue de la maman d'Amira Bouraoui, Khadidja Bouraoui, et du cousin, Yacine Bentayeb, a été prolongée encore une fois.
Wafa, la sœur d'Amira Bouraoui, a pu avant hier, le 15 février 2023, rendre visite à sa maman et s'enquérir de son état de santé.
Le CNLD, rappelle les faits en indiquant que:
La garde à vue a été prolongée pour le journaliste, Mustapha Benjamaa, la maman d'Amira Bouraoui, Khadidja Bouraoui et pour le cousin, Yacine Bentayeb.
Rien ne plaide qu'ils sont maintenus à la brigade de gendarmerie d'Al Hattab, à Annaba, comme il a été annoncé auparavant. Il semblerait qu'ils ont été transférés ailleurs, dans un lieu tenu encore secret.
Mustapha Benjamaa passe sa 7eme nuit et Yacine Bentayeb sa 5eme nuit.
Quant à la maman d'Amira Bouraoui, sa troisième nuit à Annaba, sans compter celle qu'elle a passé en garde à vue dans les locaux de la brigade de la gendarmerie d'El Achour, à Alger.
La durée légale de garde à vue est dépassée, sauf si on leur reproche des faits criminels.
Tout semble indiquer ce qu'il avait été déjà consigné avant même le début de l'enquête.
C'est l'usage chez la police judiciaire, l'accusation d'abord puis la mise en branle du système de propagande, médias et clientèle, conditionné à cet effet et enfin la recherche et la fabrication des preuves et leur montage pour accréditer la première thèse.
« Une pure machination ridicule et à bas étage qui ne tient pas une seconde devant une juridiction indépendante.», précise le CNLD.
Mustapha Benjamaa aurait autorisé les gendarmes d'ouvrir son téléphone, alors qu'il s'est opposé les premiers jours de sa garde à vue.
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