
Suite à l'incident survenu à l'université d'Alger 1, où une enseignante a interdit l'accès à une étudiante portant le voile intégral « Niqab » pour assister au cours, une vive controverse a enflé sur les réseaux sociaux.
En réaction à cette situation, l'administration de l'université a publié un communiqué succinct :
« Informée le 13 octobre de l’expulsion, impliquant l'enseignante et l'étudiante au sein de la faculté des sciences de l'université d'Alger 1, l'administration a convoqué les deux parties afin de recueillir leurs témoignages respectifs. Il a été décidé de transmettre le dossier à la commission de discipline et de déontologie de l'université pour examen. »
À titre de rappel, un incident similaire s'était produit en 2018 à l'université d'Oran, où une étudiante en première année à la faculté des sciences humaines et islamiques avait été contrainte de quitter un cours en raison de son port du niqab.
Cette étudiante avait ensuite fait appel à l'avocat maître Nadjib Bitam pour déposer une plainte en justice.
Celui-ci avait déclaré à la presse « qu’il n'existe aucune loi interdisant le niqab à l'université, excepté lors des examens où les surveillants peuvent demander aux candidates de découvrir leur visage pour les identifier ».
Il a également souligné que le port du niqab relève des droits individuels.
Dès lors, la question se pose : peut-on accepter qu'un étudiant assiste à un cours en portant une cagoule masquant son visage ?
L'islamisme politique, quant à lui, ne faiblit jamais et cherche à créer des tensions avec les institutions pour avancer ses objectifs.
Le communiqué de l'administration de l'université, qui semble mettre sur un pied d'égalité l'enseignante et l'étudiante, soulève des interrogations quant à la gestion de ces situations sensibles.
Une approche équilibrée est essentielle pour respecter les droits de chacun tout en maintenant un cadre éducatif harmonieux.
Yacine M
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