« Le secrétaire adjoint Sherman et le ministre des Affaires étrangères Attaf ont discuté des efforts visant à favoriser la stabilité dans la région, y compris l’appui à l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, en vue d’avancer vers une solution politique durable et digne au conflit du Sahara occidental », indique le porte-parole du Département d’Etat américain dans un communiqué.
Cet échange, qui a eu lieu Mardi, entre le nouveau ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf, avec la n°2 de la diplomatie des Etats-Unis, Wendy Sherman, a porté essentiellement sur la question du Sahara occidental.
L’échange téléphonique entre le nouveau ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf et la n°2 de la diplomatie des Etats-Unis, Wendy Sherman a coïncidé avec l’annonce, Mardi soir, par les Nations unies de l’ouverture de « consultations informelles et bilatérales » entre De Mistura et toutes les parties engagées sur le dossier du Sahara.
« M. de Mistura a invité les représentants à New York du Maroc, du Front Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie, ainsi que les membres du Groupe des amis du Sahara occidental, à savoir la France, la Fédération de Russie, l'Espagne, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, à des consultations bilatérales informelles avec lui, avant la présentation de son exposé semestriel au Conseil de sécurité», a indiqué Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, dans une déclaration à la presse. Le médiateur onusien a souligné dans ses invitations « qu'il gardait l'espoir qu'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, est possible ».
Le siège des Nations unies à New York a accueilli ces consultations. Mardi soir, De Mistura s’est réuni avec les représentants permanents auprès de l’ONU de la France et de la Mauritanie.
Les médias algériens qui ont rapporté l'information, se sont référés exclusivement au communiqué publié par le Département d’Etat américain.
Officiellement, le gouvernement algérien n’a pas encore commenté ce nouveau round de « consultations informelles et bilatérales », qui intègre toutes les parties du conflit du Sahara occidental y compris l'Algérie. De son côté, le Polisario s’est limité à reprendre les déclarations de Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, mais sans les commenter.
La rédaction