La militante Mira Mokranche a révélé hier avoir fait l'objet de deux nouvelles convocations émanant des services de police et de justice. Cet énième démêlé témoigne de la pression politique exercée de manière continue à son encontre du fait de ses opinions critiques.
L’enseignante universitaire indique avoir dans un premier temps été sommée de se présenter aux services de police judiciaire de la sûreté de daïra d'El-Kseur. Sur place, il lui a été demandé d'apposer ses empreintes digitales sur deux documents dont la teneur exacte demeure inconnue.
Dans un second temps, l'opposante a fait état d'une convocation émise par les services centraux de la police de Béjaïa pour le mercredi 14 févrierprochain. Elle serait cette fois convoquée dans le cadre d'une enquête menée sur ordre du parquet d'Amizour suite à une publication Facebook.
Ces nouvelles tracasseries administratives et judiciaires témoignent, s'il en était besoin, de la suspicion dont font l'objet les voix dissidentes en Algérie. En dépit de l'acquittement prononcé en sa faveur il y a quelques semaines, Mme Mokranche semble loin d'en avoir fini avec les affres de la machine répressive.
Sophie K.
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