Hier, Said Riahi a retrouvé la liberté après dix-huit mois passés derrière les barreaux de la prison d’Ain Témouchent.
Pour la première fois depuis quatre ans, la famille Riahi a eu le bonheur de se rassembler au complet : les trois frères, Malik, Said, Aziz, et leur mère ont pu échanger des étreintes longtemps attendues.
Durant cette épreuve, les membres de la fratrie Riahi ont connu une série de périples judiciaires éprouvants, ballotés entre différentes prisons, villes, tribunaux, cours de justice, procès et mesures de contrôle judiciaire.
Chaque libération d’un des frères était systématiquement suivie d’une nouvelle convocation judiciaire, plongeant la famille dans un tourbillon kafkaïen sans apparente issue.
Aujourd’hui, la famille Riahi se retrouve enfin sous le même toit, dans leur modeste demeure sise à El Malah, une bourgade tranquille de la wilaya d’Ain Temouchent. Toutefois, l’ombre du prochain procès plane sur leur réunion : Aziz Riahi fait face à une peine de cinq ans d’emprisonnement prononcée par contumace.
Bien qu’il ait contesté cette sentence, le jugement a été ajourné à une date ultérieure.
Dans le même sillage, Malik Riahi a été récemment condamné, le 19 mai, à deux ans de prison ferme sans prise de corps, assortis d’une amende de 200 000 dinars et d’une indemnisation de 500 000 dinars à verser à la police pour « Outrage à corps constitués.
Les lourdes peines et amendes imposées témoignent des défis continus auxquels ils doivent faire face. La famille espère une issue favorable tout en se préparant à surmonter les obstacles qui se dressent encore devant eux.
Yacine M
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