Les convocations pour se présenter à la BRI de Bejaia, munis de passeports se succèdent, déplore LADDH Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme. L'ONG qualifie cet acte d'arbitraire qui "se poursuit et s'intensifie".
De son coté, le Comité National pour la Libération des Détenus - CNLD, s’inquiète du rythme que prend cette cadence des convocations de la Brigade de Recherches et d'Intervention ( BRI) près de la police judiciaire de la sûreté de Béjaïa pour sommer des militants, des hirakistes, des activistes et des citoyens, à remettre leurs passeports, et pour leur signifier l'interdiction de quitter le territoire national, "toute la population de Béjaïa finira par passer et sera assigné à résidence." écrit le comité CNLD.
Le jour de yennayer, 12 janvier 2023, Houcine Boumedjane, responsable du bureau de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme (LADDH), était destinataire d'une convocation de la BRI l'invitant à se présenter à ses locaux et d'être muni de son passeport et de sa pièce d'identité.
La veille, Abdeslam Salim Bounatero, Yazid Mebarki et Nadir Temine étaient également destinataires de la même convocation.
Plusieurs d'autres citoyens et militants, dont l'ex-détenu d'opinion, le journaliste Merzouk Touati, Riad Boukrara et Ahmed Benberkane ont également été convoqués et leurs passeports confisqués.
La militante et enseignante universitaire Hakima Sbaihi, a été convoquée et priée d’être munie de son passeport. La liste des convocations s'allonge, alors que d'autres ont été déjà convoqués, leurs passeports leurs a été retirés et depuis ils sont interdits de sortie du territoire.
La Rédaction
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