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Classement mondial de la liberté de la presse 2023: l’Algérie perd deux places

Comme chaque année, l'ONG non gouvernementale, Reporters sans frontières, dévoile le classement mondial à l’occasion de la Journée de la liberté de la presse.



Cette édition 2023 révèle des évolutions majeures, parfois radicales, liées à une instabilité politique, sociale et technologique. 



Montée des politiques répressives envers les journalistes dans de nombreux pays, nouveaux outils de désinformation offerts par l’intelligence artificielle, guerres de propagande dans un contexte de grandes tensions internationales… Plus que jamais l’information et ceux qui la font sont menacés.



L’édition 2023 du Classement mondial de la liberté de la presse, qui évalue les conditions d’exercice du journalisme dans 180 pays et territoires, est publiée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai.


Il apparaît que la situation est “très grave” dans 31 pays, “difficile” dans 42 et “problématique” dans55, alors qu’elle est “bonne” ou “plutôt bonne” dans 52 pays.



En 2023, les conditions d’exercice du journalisme sont jugées mauvaises dans 7 pays sur 10.



En Algérie, la liberté de la presse est confrontée à de nombreuses lignes rouges. Le simple fait d’évoquer la corruption et la répression des manifestations peut valoir aux journalistes menaces et interpellations, indique l'ONG.


L'Algérie occupe désormais la 136Eme place du classement mondial 2023. Elle perd ainsi deux places par rapport au classement mondial de 2022.



Le Maroc voisin vient à la 144Eme place, en perdant ainsi 9 places par rapport au classement mondial de l'année précédente.



La Tunisie vient occuper la 121Eme place en 2023, après avoir occupée la 94Eme place en 2022.



La rédaction





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