Fraîchement élus comme membres non-permanents au Conseil de sécurité de l'ONU, l’Algérie et la Sierra Leone ont affiché mercredi leur volonté de coopérer étroitement sur les dossiers sensibles du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Lors d'une conférence de presse commune, les présidents Abdelmadjid Tebboune et Julius Maada Bio ont fait front commun sur la question palestinienne, qualifiant la situation à Ghaza de «génocide» et de «crimes de guerre inhumains».
« Nous avons eu l’opportunité d'examiner les voies et moyens à même de coordonner les positions et vues concernant les questions sécuritaires », a déclaré M. Tebboune, affirmant la volonté des deux pays de « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde ». Ils se sont également engagés à œuvrer pour «une solution juste et durable» au conflit du Sahara occidental, conformément aux résolutions onusiennes.
Cette déclaration inaugurale marque le début d'un partenariat inédit entre Alger et la Sierra Leone au sein de la plus haute instance onusienne. En unissant leurs voix, les deux pays africains entendent peser sur des dossiers où le Conseil piétine depuis des années.
La Palestine et le Sahara occidental sont deux priorités affichées pour l'Algérie et la Sierra Leone. « Nous interpellerons la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, à assumer ses responsabilités historiques, légales et morales » sur ces questions brûlantes, a insisté le président algérien.
Il s'agit d'un test grandeur nature pour jauger leur capacité à faire évoluer ces épineuses questions grâce à leur coopération nouvelle.
La Rédaction
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