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Crimes contre l’humanité: le procès de l'ex-ministre gambien Ousman Sonko s'ouvrira le 8 janvier

Le procès d'Ousman Sonko, ancien ministre de l'Intérieur gambien accusé d'avoir commis des « crimes contre l'humanité », s'ouvrira le 8 janvier 2024 au Tribunal pénal fédéral de Bellinzone, en Suisse.


Il s'agit du second procès pour crimes contre l'humanité dans l'histoire judiciaire suisse. M. Sonko sera « le plus haut responsable étatique jamais jugé pour des crimes internationaux sur la base de la compétence universelle en Europe », selon l'ONG TRIAL International.


Son arrestation et les chefs d’accusation


Ousman Sonko avait été arrêté à Berne le 26 janvier 2017, après qu'une plainte pénale eut été déposée contre lui par TRIAL International.


Après plus de six ans d'enquête, le Ministère public de la Confédération l'accuse désormais d' « avoir participé à de nombreux actes de torture, de séquestration, de violences sexuelles ainsi qu’à des assassinats perpétrés entre 2000 et 2016 en Gambie ».


Les attentes des victimes


L'ouverture de ce procès « concrétise l'espoir des victimes de voir enfin leur bourreau rendre des comptes devant la justice », souligne TRIAL international.


« Parmi les victimes, certaines d’entre elles ont mené cette lutte durant plus de vingt ans, la justice suisse se doit d’être à la hauteur de leur attentes », déclare Vony Rambolamanana, conseillère juridique de l’ONG.


Une éventuelle condamnation de M. Sonko serait « un signe important pour le processus de justice transitionnelle entrepris par la Gambie en 2017 », estime TRIAL International. Elle pourrait également donner « un nouvel élan à la recherche de vérité et de justice » dans ce pays.


La Rédaction

 
 

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