Le dimanche 29 septembre, des membres de la société civile de Timiaouine ont adressé une lettre ouverte au Wali de Bordj Badji El Mokhtar, exprimant leur profonde préoccupation face à "l'état de catastrophe" que traverse leur ville et ses environs.
Cette situation alarmante fait suite à la propagation de cas de paludisme et de diphtérie, exacerbée par les récentes pluies diluviennes qui ont frappé le sud du pays.
Dans leur communication, les signataires soulignent la gravité de la situation, évoquant "dizaines de morts" parmi les enfants et les personnes âgées.
Ils attirent également l’attention sur les populations nomades autour de Timiaouine, qui se trouvent totalement dépourvues de médicaments, de vaccins, de nourriture, et même de linceuls pour enterrer leurs défunts.
Les membres de la société civile demandent une intervention urgente du wali dans les zones suivantes :
1. Injazal : près de l’oued Adjam, à 35 km à l’Est de Timiaouine.
2. Tasamak : à 75 km à l’Est de Timiaouine.
3. Oued Djoudane : à 50 km au Nord-Est de Timiaouine.
4. Hassi Chourmel : à 52 km à l’Ouest de Timiaouine.
5. Atol : à 60 km au Nord-Est de Timiaouine.
Par ailleurs, la lettre met en lumière le lien entre cette épidémie et les fortes pluies récentes, qui ont créé de vastes zones humides propices au développement du moustique vecteur du paludisme.
Cette information contredit les affirmations des médias nationaux, qui déclarent que le paludisme est une maladie étrangère à l’Algérie, suggérant que le pays serait immunisé naturellement.
Ils soulignent que cette vision est en contradiction avec la réalité sur le terrain, nécessitant une réponse immédiate et adaptée des autorités sanitaires.
Yacine M
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