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Djilali Sofiane préconise une redéfinition de la liberté d'expression en Algérie

Il insiste sur le fait que «le pouvoir ne devrait plus entraver le débat démocratique sous prétexte de maintien de l'ordre.».

 

Dans une entrevue accordée hier, samedi 26 août, au site TSA (Tout sur l'Algérie), Djilali Sofiane, président du parti Jil Jadid, a examiné en profondeur la période du Hirak en Algérie. Selon lui, ce mouvement de contestation a été marqué par une « confusion considérable » entre la notion de liberté et celle de désordre.

 

« Au cours de ce mouvement, de nombreux manifestants ont cessé de distinguer entre la critique fondée du pouvoir en place et des attaques odieuses dirigées contre des individus », estime-t-il.


Djilali Sofiane déplore que le débat public soit devenu « quasi hystérique »,marqué par des attaques personnelles susceptibles de conduire le pays vers la confrontation.

 

Face à cette situation, il considère que la restauration de l'ordre était nécessaire pour rétablir le calme et la clarté. Cependant, depuis la fin du Hirak, les autorités maintiennent, selon lui, « une répression excessive sur les libertés publiques. »

 

Aussi, exprime-t-il des « regrets » quant au maintien des « verrous » qui empêchent la construction d'un véritable État de droit et de démocratie. Il accuse l'omerta généralisée de faciliter la corruption et l'incompétence.

 

Le dirigeant de Jil Jadid appelle ainsi à un accroissement de la liberté d'expression en Algérie, sous réserve qu'elle soit exercée de manière responsable et constructive. Selon lui, le pays doit tirer des enseignements des dérives du Hirak et éviter de sombrer à nouveau dans la confrontation. Il insiste sur le fait que « le pouvoir ne devrait plus entraver le débat démocratique sous prétexte de maintien de l'ordre.»

 

Djilali Sofiane estime qu'« un juste équilibre doit être trouvé » pour créer une société plus transparente et responsable, seule manière de mettre fin aux décennies de crises récurrentes qui ont affecté l'Algérie.



Sophie K.


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