L’Espagne tient actuellement le timon de la présidence tournante de l’union européenne, mais les vents sont contraires pour la relation de l’Algérie avec ce bloc.
C’est le constat amer du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed ATTAF, à Budapest : « l’impasse » dans laquelle s’enlise le partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE).
Il a appelé la Hongrie à jouer un rôle pour « surmonter » cette situation de « blocage » et de « stagnation » qui « nuit aux intérêts des deux parties ».
En juillet 2024, c’est la Hongrie qui prendra les rênes de l’UE et notre ministre des affaires étrangères compte sur l’amitié algéro-hongroise pour renouer les relations et permettre la révision de l’accord d’association algéro-européen qui actuellement désavantage l’Algérie.
Mais M. Ahmed ATTAF a une vision angélique des relations internationales car il oublie que le lien entre la Hongrie et les pays européens est plus solide que l’amitié supposée avec Budapest.
L’Algérie a suspendu le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne en 2020 quand le premier ministre Pedro SANCHEZ a soutenu les thèses marocaines sur le Sahara Occidental, mais elle n’a pas pesé toutes les conséquences de cette action car actuellement le commerce (Sauf le gaz) entre les deux pays est bloqué avec des répercussions économiques désastreuses pour les deux rives.
Quand cessera cette politique de l’autruche dans les relations internationales menée au nom de la souveraineté nationale ?
Ainsi, actuellement, l’Algérie a deux commerces fermés avec deux pays limitrophes.
La fermeture des frontières ou l’arrêt du commerce est une mesure qui peut avoir des effets néfastes sur le développement économique, social et culturel des pays concernés.
En effet, elle entrave les échanges commerciaux, les flux migratoires, la coopération régionale et le dialogue interculturel. Elle peut aussi engendrer des tensions diplomatiques, des conflits frontaliers, des crises humanitaires et des violations des droits de l’homme.
La brouille diplomatique est donc une décision qui doit être prise avec prudence et discernement, en tenant compte des intérêts communs et du respect du droit international.
Yacine M
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