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Egypte/Gaza: Le scandale du blocus et la vérité derrière le silence

Ces derniers jours, la presse internationale et les réseaux sociaux ont été secoués par de graves révélations. Elles dévoilent un scandale de corruption sans précédent de la part des autorités égyptiennes, qui exploitent la détresse des Palestiniens de Gaza, blessés par les bombardements israéliens aveugles.


Ces Palestiniens désirent désespérément quitter Gaza par le poste-frontière de Rafah, mais se heurtent à une corruption impitoyable. Pire encore, la partie israélienne a révélé à la Cour pénale internationale de la Haye que seuls les Egyptiens étaient responsables du blocus imposé sur l'enclave palestinienne. Et pour couronner le tout, l'Egypte et Israël ont annoncé l'existence de groupes de narco-trafiquants armés dans le territoire occupé par l'entité sioniste.


En effet, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les Palestiniens de Gaza cherchent à fuir via le poste-frontière de Rafah avec l'Égypte pour des soins ou des études. Cependant, les autorisations de sortie sont distribuées avec parcimonie et des pots-de-vin doivent être versées à des intermédiaires ayant des connexions avec les autorités égyptiennes, selon des témoignages.


Des habitants de Gaza ont lancé une cagnotte en ligne pour récolter 9000 dollars (environ 8000 euros) par personne afin d'être autorisé à quitter l'enclave. Cette information a été partagée par un résident de Gaza lors d'un échange via WhatsApp avec les Observateurs de France 24. Ce mécanisme bien huilé est connu sous le nom de « al-tansikat al-misriya » (les coordinations égyptiennes).


Plusieurs entités sont impliquées dans cette pratique, notamment le service des passeports et de l’immigration, l’armée, les services de renseignements égyptiens, entre autres. Bien que cette pratique soit connue de tous, elle est entourée d’une omerta. En effet, si vous en parlez, votre nom est ajouté à une liste noire de personnes interdites de quitter Gaza.


La bombe lâchée par le représentant d’Israël à la Cour Pénale Internationale lors de son audition a montré au Monde le vrai visage de l’Egypte qui rajoute encore plus de souffrances aux palestiniens en bloquant le passage de Rafah qui accueille les denrées alimentaires, médicaments et carburants nécessaires à la survie de Gaza assiégée par Israël, qui a un seul point d’accès au monde extérieur qui ne soit pas directement contrôlé par Israël partagé avec l’Égypte. Cette « ligne de vie » pour les Palestiniens est étroitement contrôlée depuis des années par Le Caire, qui a parfois limité son ouverture à 32 jours par an.


Selon le journal Middle East Eye, les groupes de défense des droits de l’homme dénoncent à la fois Israël et l’Égypte pour les fermetures de la frontière de Gaza. Omar Shakir, directeur de Human Rights Watch pour Israël et la Palestine, a souligné que « avec l’aide de l’Égypte, Israël a transformé Gaza en une prison à ciel ouvert ».


De même, le groupe israélien de défense des droits de l’homme B’Tselem a qualifié l’Égypte de « partenaire de la politique de siège d’Israël ». Les deux groupes considèrent que le siège, dans lequel s’inscrivent les fermetures du poste-frontière de Rafah, est un acte d’apartheid et un crime contre l’humanité.


Par ailleurs, d’après les médias, un groupe de narco-trafiquants armé égyptien aurait commis une incursion dans un kibboutz en Israël pour écouler 75 kg de drogue et aurait tué une soldate israélienne. Cette information a été diffusée par la télévision égyptienne et reprise par les médias à Tel-Aviv. De plus, il est question d’une répétition de cette action avec cette fois-ci 200 kg de drogue.


En réalité, pour les observateurs attentifs, il est évident que ces groupes égyptiens sont des résistants qui ont pris les armes pour apporter leur soutien aux Palestiniens de Gaza. Afin de dissimuler cette situation, l'Égypte et Israël ont conclu un accord pour décrire ces incursions guerrières comme des opérations de contrebande de drogue.


Après toutes ces révélations fracassantes, même l'Union Internationale des Savants Musulmans, représentée par son président, le Cheikh Dr. Ali Al-Qaradaghi, un irakien de nationalité qatarienne, a soumis officiellement une requête au président El Fatah Sissi afin de se rendre au poste frontalier de Rafah.


Le but de cette visite audacieuse est de briser le blocus en compagnie de militants des droits de l'Homme et de parlementaires musulmans.


Malgré les efforts du régime de Sissi pour cacher sa brutalité envers les palestiniens et sa collusion avec Israël pour étouffer Gaza, la réalité se fait jour et révèle la laideur du visage du gouvernement de l’Egypte. « Dieu me garde de mes amis arabes, de mon ennemi Israël, je m’en charge !»


Yacine M

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