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Elle risque une condamnation à mort: Amnesty Algérie lance une pétition pour aider Issa Chaima

Le 11 février 2023 plusieurs figures politiques ont été arrêté par la police tunisienne dont Issa Chaima membre du Front de salut national (FSN), principale coalition d’opposition au président Kaïs Saïed.


Après plus de trente-six heures d’audition, le juge d’instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme tranche : Issa Chaima est placée en détention provisoire dans l’attente de son procès pour « complot contre la sûreté de l’Etat », devenant la première femme prisonnière politique de la nouvelle Tunisie.


Chaïma Issa est docteure en sociologie, poétesse, écrivaine et journaliste qui a étudié les religions comparées en Tunisie et en France.


Elle a été candidate aux élections législatives de 2014 sans succès, mais elle a continué à défendre les droits des femmes et à réconcilier les islamistes et les anti-islamistes.


Elle était chargée de mission auprès de la ministre de la femme et de la famille en 2020, Chaïma Issa a publié la même année « Genre, Féminisme et Religion », un livre paru aux éditions Karem Cherif (en arabe).


Un tribunal militaire la poursuit et l’emprisonne en fevrier 2023 pour avoir fait une déclaration médiatique qui s’appuie sur un nouveau décret-loi contesté qui prétend combattre la cybercriminalité, mais qui met en péril les libertés d’expression.


Après avoir passé cinq mois en prison, Chaima est libérée le 13 juillet 2023. Elle est accusée de complot contre la sûreté de l’Etat, interdite de voyage et sous le coup d’une interdiction « d’espaces publics ».


Amnesty international lance une pétition car Issa Chaima est inculpée sous une incrimination grave et elle risque une grave peine allant jusqu’à la condamnation à mort

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