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France: la Ligue des droits de l'Homme dénonce l'usage de pistolets à impulsion électrique durant l'intervention policière qui a causée la mort d'un homme


La Ligue des droits de l'Homme a dénoncé, mercredi dernier, l'usage de pistolets à impulsion électrique durant l'intervention policière qui a provoqué la mort d'un homme de 30 ans le 4 janvier à Montfermeil en Seine-Saint-Denis (France).


La Ligue des droits de l'Homme a dénoncé mercredi 10 janvier 2024 l'intervention policière « démesurée » ayant provoqué la mort d'un homme qui a reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique, le 4 janvier à Montfermeil (Seine-Saint-Denis). l'ONG demande un « encadrement strict » de l'utilisation de cette arme.


«L'utilisation massive et répétée de cette arme, alors que l'homme était seul face à 18 fonctionnaires de police présents au moment de son interpellation, est extrêmement inquiétante», estime la LDH dans un communiqué.


L'homme de 30 ans est décédé après avoir subi deux arrêts cardio-respiratoires. Il avait été interpellé la veille dans l'épicerie dans laquelle il travaillait à Montfermeil.


Durant l'interpellation, il a reçu une douzaine de décharges de taser, d'après les premiers éléments de l'enquête communiqués par le parquet de Bobigny. 18 fonctionnaires sont intervenus en plusieurs fois sur les lieux, six ont fait usage de leur pistolet à impulsion électrique (PIE, qui projette des aiguillons reliés à l'arme par des filins).


Une interpellation très mouvementée. L'homme est décédé après avoir reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation par la police, dans la banlieue nord de Paris, a appris l’Agence France-Presse citant le parquet de Bobigny.


D’après les premiers éléments de l’enquête cités par le parquet, les policiers sont intervenus dans une épicerie de Montfermeil jeudi, peu après minuit, pour interpeller cet homme en « état de surexcitation » et « d’agressivité ». D’après des informations du Parisien, ce trentenaire d’1,90 m était « bien connu des services » mais pas pour des faits graves. Il était aussi « en état d’ébriété ».


La rédaction/L'AFP


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