top of page

Gaz et répression: l’Algérie, entre puissance énergétique et violations des droits humains

  • cfda47
  • 21 mai
  • 2 min de lecture

L’Algérie s’impose comme un fournisseur stratégique de gaz naturel, surpassant ses concurrents méditerranéens grâce à ses vastes réserves et ses infrastructures solides. Selon une étude récente, les réserves prouvées de gaz naturel de l’Algérie atteignent 159 000 milliards de pieds cubes, bien au-delà des gisements majeurs de l’est méditerranéen.


Une étude récente relayée par la plateforme Ettaqa met en avant la position dominante de l’Algérie sur le marché du gaz naturel. Selon cette analyse, les réserves prouvées de gaz naturel du pays atteignent 159 000 milliards de pieds cubes fin 2024, dépassant largement les gisements majeurs de l’est méditerranéen.


L’étude souligne également que l’Algérie possède l’une des trois plus grandes ressources de gaz de schiste non exploitées au monde, estimées à plus de 700 000 milliards de pieds cubes. Ce potentiel vient renforcer les capacités conventionnelles existantes et ouvre la voie à une exploitation étendue à moyen terme.


L’Algérie a récemment renforcé sa position sur le marché du gaz naturel en devenant un fournisseur stratégique majeur. Avec 159 000 milliards de pieds cubes de gaz naturel prouvé, l’Algérie possède des gisements considérables qui surpassent ceux de l’est méditerranéen. Le pays dispose de plusieurs gazoducs stratégiques reliant l’Afrique à l’Europe, notamment le Medgaz qui alimente directement l’Espagne et Transmed (vers l’Italie), qui lui permettent de livrer du gaz directement à l’Europe.


L’Algérie devient un acteur clé pour les pays européens en quête d’alternatives au gaz russe. Des négociations avec l’Italie et l’Allemagne ont été renforcées pour augmenter les livraisons de gaz algérien. Des discussions sont en cours avec l’Union Européenne pour sécuriser l’approvisionnement en gaz face aux incertitudes du marché mondial.


Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait compliquer la position de l’Algérie, car les États-Unis cherchent à imposer leur gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Europe, ce qui pourrait réduire la demande pour le gaz algérien.


L’Algérie accusée d’utiliser son gaz comme un levier diplomatique

Sur le plan des droits humains, l'Algérie est souvent accusée d’utiliser son gaz comme un levier diplomatique, notamment envers l’Europe. Certains observateurs estiment que l’Algérie profite de la dépendance énergétique de l’Europe pour négocier des accords plus avantageux et influencer certaines décisions politiques. Cette dépendance énergétique permet au gouvernement algérien d’éviter des sanctions internationales sur les violations des droits humains.


Après que l’Espagne a soutenu le plan marocain pour le Sahara occidental, l’Algérie a réduit ses exportations de gaz vers ce pays, ce qui a été interprété comme une mesure de représailles.


L’Algérie a menacé de revoir ses contrats gaziers avec certains pays européens en réponse à des critiques sur sa politique intérieure, notamment en matière de droits humains. Le pays a renforcé ses exportations de gaz vers l’Italie, ce qui a été perçu comme une tentative de privilégier certains partenaires européens au détriment d’autres.


Nadia B




Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page