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Gaza : la CPI agite le spectre de « crimes de guerre » israéliens

Trois semaines après le déclenchement des hostilités à Gaza, la Cour pénale internationale (CPI) hausse le ton contre Israël. Lors d'une déclaration dimanche au poste-frontière de Rafah, son procureur Karim Khan a agité le spectre de possibles «crimes de guerre » commis par l’État hébreu dans l’enclave palestinienne.


Le magistrat britannique a ainsi rappelé à Israël son « devoir impératif » de respecter le « droit des conflits armés ». Tout en promettant de « mener des enquêtes approfondies », il a mis en garde contre plusieurs agissements israéliens qui pourraient selon lui « relever de crimes de guerre ».


M. Khan a notamment insisté sur le fait que « priver délibérément les civils gazaouis d’aide humanitaire élémentaire » ou « prendre pour cible des écoles et hôpitaux » constituerait des actes « condamnables » au regard du droit international. Le magistrat s'est également ému du sort de « centaines d’israéliens, dont des enfants », détenus par le Hamas et exigé leur « libération immédiate ».


Ces déclarations musclées du procureur de la CPI marquent une nette pression judiciaire sur l'État hébreu, accusé de multiples « violations » depuis son offensive militaire du 7 octobre contre le Hamas.


L'avertissement du magistrat fait écho à l'appel lancé le 20 octobre par le secrétaire général de l'ONU en faveur des civils de Gaza. Mais il est peu probable qu'Israël, non membre de la CPI, se plie à ces mises en garde répétées.



Sophie K/Agences


 
 

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