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Guerre d’Algerie: Après un mémoire et un film, il lance un appel à témoins

Étudiant à la Sorbonne originaire de Longwy, Hugo Vaz souhaite poursuivre le travail qu’il effectue depuis quelques années sur la Guerre d’Algérie en se lançant dans la réalisation d’un documentaire. Pour cela, il a besoin de témoins et lance donc un appel.



Après un mémoire, un film. Originaire du quartier de Gouraincourt, à Longwy, Hugo Vaz a commencé il y a quelques années à se pencher sur la Guerre d’Algérie en s’appuyant notamment sur son histoire familiale.


Étudiant en Master2 à l'université de Lorraine, Hugo Vaz, a rédige un document intitulé "Deux frères dans la guerre d'Algerie, regards sur le réseaux indépendantistes algériens et les parcours de ses membres dans le bassin ouvrier de Longwy", qui lui a permis de valider son année en juin 2022.


Point d’appui : son grand-père Achoun Bellal, disparu quand le jeune homme avait 17 ans, qui a fait partie du "Parti du peuple algérien".



Deux ans après ses recherches, Hugo Vaz se lance maintenant dans la réalisation d’un documentaire.


"C’est un sujet qui touche beaucoup de monde, des descendants d’Algériens ou non. Je veux me pencher sur un épisode méconnu de l’histoire de la Lorraine industrielle et de la France. Au début de la guerre d’Algérie (1954-1962), la Lorraine était la deuxième région française qui accueillait la plus grosse part de l’immigration algérienne en métropole après la région Île-de-France. En 1954, on estimait à 28 000 le nombre d’Algériens présents sur les quatre départements lorrains, dont près de 10 000 en Meurthe-et-Moselle." Explique le jeune homme à la pressse.


Et cela se traduit par des affrontements entre les deux branches indépendantistes, le Mouvement national algérien (MNA), « organe historique du nationalisme algérien », fondé par Messali Hadj, et le Front de libération nationale, "entité politico-militaire instigatrice du début du conflit et qui occupe le maquis en Algérie. Cette dernière souhaite financer sa guerre d’indépendance par un système de cotisations auquel sont assujettis les Algériens ouvriers de métropole. Ce système voit une opposition violente entre ces deux mouvements", poursuit Hugo Vaz.



Pour nourrir son film, Hugo Vaz recherche donc des personnes qui ont vécu cette période en Lorraine, mais aussi des descendants.


Et pour le guider dans cette nouvelle aventure, il s’est rapproché du réalisateur Emmanuel Graff (vallée de la Fensch).


La rédaction

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