
Le film "Larbi Ben M’hidi", réalisé par le réalisateur algérien Bachir Drais, n’a pas pu voir le jour, en raison d’un différend qui a duré plus de 4 ans avec les autorités tutélaires.
Bachir Drais avait, d'ailleurs annoncé, dans une déclaration publique, qu’un accord avait été trouvé avec les autorités algériennes pour la projection et la distribution du film de "Larbi Ben M’hidi."
Il est à noter que les autorités algériennes ont exigé que le réalisateur supprime et modifie certaines scènes, de sorte que le film s’est arrêté dans ses dernières stations de production et est interdit de projection depuis 2017, à ce jour.
Le réalisateur et le ministère des Moudjahidines, en tant que producteur du film, sont parvenus à un accord stipulant la rédaction d’un nouveau contrat pour mettre fin aux années de conflit.
" J'ai le plaisir de vous annoncer que tout est rentré dans l’ordre et bien rentré même ", affirme enfin le réalisateur du film, Bachir Derais sur sa page Facebook.
En annonçant cette nouvelle, le réalisateur donne des détails sur "la carrière commerciale du film, qui est en cours de préparation et de négociation" .
"Patientez deux semaines le temps d’assainir toute l’administration et le règlement de quelques dettes du film car je n’ai aucune envie que la sortie du film soit entachée par un quelconque faux problème" , précise-t-il.
Et d’ajouter: "Je veux juste vous annoncer qu’en dehors de l’Algérie, d’autres avant-premières du film seront organisées à Paris , Lille, Marseille, Lyon, Genève, Londres ,Montréal, Bruxelles, Rome, Washington, le Caire, Tunis, Dubai et Doha.Vous serez informés début janvier 2023 ″.
La production, a reçu, mercredi à Alger, l’approbation de la commission mixte, mise en place par les ministères de la Culture et des Arts et celui des Moudjahidine et des Ayants-droits, après la levée de toutes les réserves exprimées sur ce film.
Il est à noter que le budget de cette œuvre cinématographique s’élevait à environ 6 millions d’euros, 40% du budget a été financé par le ministère des Moudjahidines , tandis que le ministère de la Culture a financé le projet à 40%, selon le « Al-Araby Al -Jadeed ». Ce projet a également bénéficié de financements accordés par des opérateurs économiques algériens « publics et privés ».
Ecrit par Mourad Bourboune et basé sur de nombreux témoignages de compagnons de Larbi Ben M’hidi et de sa famille, ce long métrage adapté au cinéma par Abdelkrim Bahloul, a été tourné à Alger, Lakhdaria, Biskra, Bechar, Bejaia et Tlemcen. Une partie du tournage a été effectuée dans des studios en Tunisie où l’équipe du film a reconstitué les décors des années 1940.
La Rédaction
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