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JO 2024: Le CIO défend la boxeuse Imane Khelif face à une tempête de rumeurs infondées

Le Comité International Olympique (CIO) a pris fermement position jeudi soir dans l'affaire Imane Khelif, boxeuse algérienne victime d'une campagne de désinformation sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué, l'instance olympique a réaffirmé le droit de chaque athlète à pratiquer son sport sans discrimination.

 

 

La polémique a éclaté suite à l'abandon rapide de l'Italienne Angela Carini lors de leur combat aux Jeux Olympiques de Paris. Des accusations sans fondement ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, qualifiant Khelif « d'homme » ou de personne « transsexuelle ».

 

Le CIO a rappelé avec force que « toute personne a le droit de pratiquer un sport sans discrimination ». L'instance olympique a souligné que tous les athlètes participant au tournoi de boxe des JO de Paris 2024 respectent les règles d'éligibilité, d'inscription et médicales établies par l'Unité de Boxe Paris 2024. « Comme pour les compétitions de boxe olympiques précédentes, le sexe et l'âge des athlètes sont basés sur leur passeport », précise le communiqué.

 

Le CIO a également révélé que ces attaques visent une autre athlète, Lin Yu-ting, et sont le résultat d'une « décision arbitraire » de la Fédération Internationale de Boxe (IBA) qui avait disqualifié ces deux boxeuses pour les Championnats du monde de 2023. Cette décision, prise « sans aucune procédure appropriée », est à l'origine de la confusion actuelle, selon le CIO.

 

L'instance olympique a tenu à rappeler qu'Imane Khelif et Lin Yu-ting participent depuis de nombreuses années à des compétitions internationales de boxe dans la catégorie féminine, notamment aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et à divers championnats mondiaux.

 

Imane Khelif, qui compte 37 victoires pour 9 défaites en carrière, avait déjà participé aux JO de Tokyo en 2020 sans qu'aucune polémique ne soit soulevée. Son prochain match aux JO de Paris 2024, face à la Hongroise Anna Luca Hun Hamori, est prévu le 3 août.

 

Cette affaire met en lumière les dangers du cyberharcèlement dans le sport de haut niveau et souligne l'importance de lutter contre la désinformation, particulièrement dans le contexte des grands événements sportifs internationaux.


Sophie K.

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