Ces derniers jours, à la suite des terribles inondations qui ont ravagé les régions du Sud de l'Algérie, laissant derrière elles un tableau de destruction touchant les infrastructures essentielles telles que routes, ponts, barrages, exploitations agricoles et divers équipements, l’attention des Algériens s’est tournée vers les écrans de la télévision nationale.
C’est là que le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, est apparu en première ligne. Deux jours après la catastrophe, il s’est rendu dans les zones sinistrées pour soutenir les efforts de secours.
Accompagné de ministres, de maires, de walis et de divers directeurs en charge de la reconstruction, Merad a pu évaluer de près les premiers secours apportés par les autorités locales.
Ces secours ont consisté en l’acheminement massif de matériel de travaux publics pour déblayer la boue, ouvrir les routes et désenclaver les zones isolées.
En outre, Merad a assuré que l’État indemniserait toutes les personnes touchées, qu'il s’agisse de dommages aux habitations, aux exploitations agricoles ou industrielles.
Cependant, au-delà de cette intervention ministérielle qui pourrait sembler ordinaire, les observateurs n’ont pas manqué de souligner un fait notable : c’est le ministre de l’Intérieur qui a pris en charge ce déplacement, plutôt que le Premier ministre.
En effet, la gestion des secours et la reconstruction après une telle catastrophe nécessitent une coordination interministérielle que seul le Premier ministre peut efficacement orchestrer.
De plus, ce déplacement survient peu après la campagne électorale où M. Brahim Merad, en tant que directeur de campagne de Abdelmadjid Tebboune, avait visité de nombreuses villes algériennes.
Cette présence médiatique soutenue laisse à penser que la mise en avant du ministre de l’Intérieur pourrait bien préparer le terrain pour sa nomination éventuelle comme Premier ministre du futur gouvernement de Tebboune, pour son deuxième mandat.
Yacine M
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