Cherif Mellal, l'ancien président du club de football la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), a été relaxé lundi par la cour d'Alger dans une première affaire où il était poursuivi pour « atteinte à l’intégrité du territoire national ».
Incarcéré depuis plusieurs mois, Chrif Mellal restera cependant en prison, visé par une deuxième affaire pour laquelle il avait fait l'objet d'une décision de placement sous mandat de dépôt.
Dans le premier dossier, le parquet avait requis contre lui l'aggravation de la peine de 18 mois de prison prononcée en première instance par le tribunal de Sidi M'Hamed pour des publications sur les réseaux sociaux. Finalement relaxé de ces accusations, M. Mellal n'en a pas fini avec la justice algérienne.
Son avenir judiciaire reste ainsi en suspens dans le second dossier pour lequel cet ancien dirigeant du club phare de Kabylie se trouve toujours incarcéré en attente de jugement. Une affaire qui suscite l'inquiétude et la mobilisation de ses soutiens.
Dans un communiqué publié juste après le verdict, la famille Mellal s'est dit « soulagée » par cette relaxe, tout en dénonçant « l'acharnement » dont fait preuve la justice à l'encontre de M. Mellal. Elle en appelle à « la libération immédiate » de ce dernier, évoquant un dossier « vide » monté contre lui. « Cette décision est une victoire éclatante de la justice, et nous sommes remplis de bonheur et de soulagement », déclare la famille, remerciant également les avocats et les soutiens dans cette « épreuve difficile ».
SOPHIE K.
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