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La défense réclame l’application de l’article 87 bis du code pénal à l’encontre de Naïma Salhi


Poursuivie pour plusieurs chefs d’accusations dont celui d'« incitation à la haine », « propos diffamatoires » et « atteinte à l’unité nationale » suite à une plainte déposée par l'ancien fonctionnaire au ministère de l’intérieur, Mourad Amiri. L’ex-députée Naima Salhi, a mal réagit, hier, au tribunal de Chéraga, à la plaidoirie des avocats de la partie civile réclamant la requalification des faits.


Face à la situation, la juge a décidée d'interrompre le procès en le renvoyant au 9 Novembre.


Les avocats de la partie civile considèrent, en effet, que les actes pour lesquels Naima Salhi est poursuivie relèvent plutôt de la criminelle et non pas d’un délit. C'est ainsi que la défense a requis l’application de l’article 87 bis du code pénal et par conséquent la requalification des faits en crimes, ce qui a provoqué une réaction « violente » de l’accusée en direction des avocats de la défense.


Pour rappel, de nombreux citoyens ont été poursuivis devant les tribunaux criminels, pour des motifs similaires. Pourquoi Naima Salhi ferait l'exception ?


Une plainte a d'ailleurs été déposée par les avocats de la partie civile devant le procureur de la république.


L’audience reprendra le 9 novembre prochain devant le tribunal correctionnel de Chéraga où la présidente du parti pour l’Équité et la Proclamation (PEP) devrait répondre aux nombreux chefs d'accusations.



La Rédaction


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