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La FEMED dénonce la condamnation de Fouad Abdelmoumni au Maroc

La Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED), s'élève contre une nouvelle atteinte aux libertés fondamentales .


Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées (FEMED) a vivement condamné la récente sentence prononcée contre le défenseur des droits humains marocain Fouad Abdelmoumni.

 

Selon le document, Fouad Abdelmoumni a été condamné le 3 février dernier à “six mois de prison ferme" pour "diffusion d'allégations mensongères ", à la suite d'une publication sur Facebook, d'après les informations transmises par son avocat, Maître Mohamed Nouini.

 

La FEMED n'a pas mâché ses mots face à cette décision judiciaire, qu'elle “condamne fermement” en la qualifiant d'atteinte directe à “la liberté d'expression et au combat du mouvement des droits de l'Homme au Maroc en faveur de la démocratie et des libertés fondamentales.”

 

Le parcours symbolique d'un défenseur des droits humains

 

Le communiqué rappelle que Fouad Abdelmoumni n'est pas un militant ordinaire. Décrit comme “ancien disparu et fils d'un ancien disparu”, il incarne doublement l'histoire troublée des violations des droits humains au Maroc.

 

La FEMED souligne qu'Abdelmoumni est “connu pour son engagement en faveur des droits humains et son implication au sein des organisations marocaines de défense des droits de l'Homme” et qu'il “demeure une figure active dans la lutte des familles de disparus pour la vérité et la justice”. Cette détermination est d'autant plus remarquable qu'elle persiste “malgré les nombreuses intimidations et pressions dont il est victime”, précise l'organisation dans son communiqué.

 

Face à cette situation, la FEMED ne se contente pas de dénoncer. L'organisation “appelle le gouvernement marocain à mettre un terme à ces violations” des droits fondamentaux. Elle exprime également “son entière solidarité avec Fouad Abdelmoumni ainsi qu'avec l'ensemble des détenus d'opinion au Maroc”, élargissant ainsi son soutien à tous ceux qui subissent des persécutions similaires dans le pays.

 

Sophie K.

 
 

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