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La France face à la condamnation de Christophe Gleizes : entre fermeté diplomatique et prudence stratégique

  • cfda47
  • 1 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 juil.

Le 30 juin 2025, la condamnation à 7 ans de prison ferme du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie a provoqué une onde de choc à Paris. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a immédiatement réagi en exprimant son « vif regret » face à cette décision, qu’il juge « lourde » et préoccupante.


La réaction officielle de la France à la condamnation de Christophe Gleizes a été ferme mais mesurée. Le ministère des Affaires étrangères a exprimé son « vif regret » face à la peine de 7 ans de prison ferme infligée au journaliste. Dans un communiqué, il a rappelé son attachement à la liberté de la presse et assuré que les services consulaires étaient mobilisés pour lui apporter assistance.


Une mobilisation consulaire

Depuis l’arrestation de Gleizes en mai 2024, la diplomatie française affirme avoir suivi « de près » son dossier judiciaire. Elle lui a fourni aide et protection consulaire tout au long de son contrôle judiciaire et une demande de permis de visite dès l’annonce de la condamnation


Le Quai d’Orsay a également souligné que « l’ensemble des services demeurent mobilisés » pour lui porter assistance, en lien avec ses proches et ses avocats.


Ce ton diplomatique mais engagé reflète la volonté de Paris de défendre son ressortissant sans envenimer davantage les relations déjà tendues avec Alger.


Réactions politiques et médiatiques

Le ministre Jean-Noël Barrot s’est dit « choqué » et a promis que la France allait se mobiliser pour obtenir sa libération. Une quarantaine de rédactions françaises (Le Monde, France Télévisions, L’Équipe, etc.) ont exigé sa libération immédiate, dénonçant une « atteinte inacceptable à la liberté de la presse ».


Reporters sans frontières a lancé une pétition en ligne contre cette condamnation jugée « inique ». Des syndicats de journalistes ont appelé l’État à « agir sans délai » pour rapatrier leur confrère.


Une ligne diplomatique délicate

Malgré l’indignation, la France n’a pas officiellement exigé la libération de Gleizes. Ce choix reflète une volonté de ne pas envenimer davantage les relations déjà tendues avec Alger, notamment après l’affaire Boualem Sansal et les désaccords sur le Sahara occidental.


La France affiche un soutien clair à Christophe Gleizes, tout en avançant avec prudence sur le plan diplomatique. Une posture qui soulève des débats : faut-il hausser le ton ou préserver les canaux de dialogue ?


Yacine M

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