Le gouvernement français a exclu 74 entreprises israéliennes du secteur de l’armement en annulant leur participation au salon de la défense Eurosatory, qui se tiendra du 17 au 21 juin à Villepinte.
Selon le ministère français des Armées, cette décision a été prise en raison du contexte actuel où le président de la République appelle à la cessation des opérations israéliennes à Rafah.
Cette mesure fait suite à un bombardement meurtrier d’un camp de déplacés à Rafah par l’armée israélienne, provoquant l’indignation internationale et des manifestations en France contre les actions militaires israéliennes dans la bande de Gaza.
L’ancien Premier ministre israélien Benny Gantz a exprimé son désaccord avec cette décision, affirmant qu’elle récompenserait finalement le terrorisme.
Cependant, un collectif d’associations, dont l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), a encouragé l’entreprise Coges Events à empêcher le commerce d’armements susceptibles d’être utilisés par l’armée israélienne à Gaza, sous peine de poursuites judiciaires.
Jacques Fröchen, secrétaire général de l’AFPS, a salué cette décision forte de la France, soulignant que ces armes sont expérimentées sur des Palestiniens à Gaza.
Face à l’acharnement de Benyamin Netanyahu à poursuivre les bombardements indiscriminés sur les civils, malgré les critiques internationales et les manifestations des Israéliens en faveur de la fin de la guerre, Israël s’isole de plus en plus et se place en marge du droit international.
Yacine M