La première réaction officielle de la France est survenue hier, jeudi 16 février, soit plus d’un mois après la publication de la tribune de Xavier Driencourt.
En effet, l'ex ambassadeur français, a publié dans une tribune du Figaro, le 8 janvier dernier un pronostic sur l’Algérie qu'il a qualifié d'« effondrement ». Des propos qui ont suscité de vives réactions à Alger, où le président du Conseil de la nation a qualifié leur auteur de « porte-voix des résidus du colonialisme ».
De son côté, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a répondu lors de la rencontre gouvernement-walis, en déclarant que l’Algérie ne va pas s’effondrer.
« L’Algérie ne s'effondrera pas, malgré les coups bas des ennemis», a-t-il déclaré.
Interrogé hier, au cours d’un point de presse à propos des déclarations de l’ancien ambassadeur sur les relations franco-algériennes, un porte-parole du Quai d’Orsay a répondu que les propos de M. Driencourt n’engageaient pas la France.
« Les propos de M. Xavier Driencourt ne nous engagent en aucune manière », a-t-il répondu.
« La France continue à travailler à l’approfondissement de sa relation bilatérale avec l’Algérie, dans l’esprit de la Déclaration d’Alger », a ajouté le porte-parole.
« L’approfondissement de la relation bilatérale » est un nouvel élément de langage qui revient dans la communication officielle française sur les relations avec l’Algérie, depuis le 27 Août 2022, lors de la visite du président Français à Alger.
Xavier Driencourt a été ambassadeur en Algérie à deux reprises, entre 2008 et 2012, puis de 2017 à 2020. N'ayant aucune fonction officielle, la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères algériens n’ont pas réagît officiellement à son dérapage, de même que le gouvernement français.
La rédaction