La date précise de ce procès, qui s'inscrit dans un contexte de repression accrue contre les voix dissidentes en Algérie, n'est pas encore connue mais devrait être communiquée sous peu.
Le journaliste Mustapha Bendjama sera bientôt jugé. L'enquête concernant la seconde affaire dans laquelle est poursuivi le journaliste algérien est close.
D'après les informations obtenues auprès de Me Adel Messaoudi, l'avocat de M. Bendjama, ce dernier comparaitra devant le tribunal correctionnel de Constantine.
La date précise de ce procès, qui s'inscrit dans un contexte de repression accrue contre les voix dissidentes en Algérie, n'est pas encore connue mais devrait être communiquée sous peu.
Dans ce dossier, Mustapha Bendjama est notamment poursuivi pour « réception de fonds d'institutions étrangères afin de commettre des atteintes à l’ordre public » et pour « publication sur internet d'informations partiellement ou totalement classées comme secrètes ».
Trois autres personnes sont également visées par cette procédure en l’occurrence, le chercheur Raouf Farrah, son père, Sebti Farah et Habes Mountaha, cadre de la société Asfertrade, filiale du Groupe Asmidal.
Mustapha Bendjama, rédacteur en chef du journal régional Le Provincial, est également poursuivi dans une autre affaire.
Cette dernière porte sur ses présumées implications dans l'exfiltration en février dernier de l'opposante politique Franco-algérienne, Amira Bouraoui.
Il fait face à des accusations d'« association de malfaiteurs » et de « trafic de migrants ».
Mustapha Bendjama a été appréhendé le 8 février dernier, sur son lieu de travail à Annaba, juste après que l'ambassade de France en Tunisie a expatrié Amira Bouraoui.
Suite à une garde à vue de 12 jours, il a été transféré à Constantine, où il a été présenté devant le juge d'instruction du pôle spécialisé qui a décidé de son placement en détention préventive.
Quatre autres individus, dont un proche de l'opposante, ont également été incarcérés dans cette affaire.
Sophie K.