top of page

Le président sahraoui accuse la France de violer la Charte de l'ONU sur le Sahara occidental

Dans une déclaration incisive, le président de la République arabe sahraouie démocratique, Brahim Ghali, a vivement critiqué la position de la France sur la question du Sahara occidental. Lors de l'ouverture de la 5e session ordinaire du Secrétariat national du Front Polisario, Ghali a pointé du doigt la récente déclaration du président français, la qualifiant de « violation flagrante de la Charte de l'ONU ».

 

« Les positions indignes de certaines parties, notamment la France, ouvrent la voie à l'occupant marocain pour fouler aux pieds le droit international et le droit international humanitaire », a déclaré le président sahraoui. Cette accusation directe envers Paris marque une escalade dans la rhétorique du Front Polisario, qui voit dans le soutien français au Maroc un obstacle majeur à l'autodétermination du peuple sahraoui.

 

Ghali n'a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu'il perçoit comme une complicité française dans la poursuite de l'occupation du Sahara occidental. Selon lui, la position de la France encourage le Maroc à persister dans ses revendications territoriales, au mépris des résolutions de l'ONU et du droit international.

 

Face à cette situation, le président sahraoui a lancé un appel urgent au Conseil de sécurité et à l'ONU pour qu'ils assument leurs responsabilités. Il a insisté sur la nécessité de parachever le processus de décolonisation du Sahara occidental, qualifié de « dernière colonie en Afrique ».

 

Ghali a également interpellé l'Union africaine, l'exhortant à faire respecter les principes de son Acte constitutif, notamment le respect des frontières héritées lors de l'indépendance. Cette demande vise indirectement à contrer l'influence française au sein de l'organisation continentale.

 

L'accusation portée contre la France s'inscrit dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes autour de la question du Sahara occidental. Alors que le Front Polisario cherche à internationaliser le conflit et à rallier des soutiens à sa cause, la position de la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, est perçue comme un obstacle majeur à leurs aspirations.



 Sophie K.

54 vues

Comments


bottom of page