Dans le sillage de l’arrestation de Mira Moknache, survenue il y a trois jours, une opération de grande envergure a été menée au cœur des rangs militants à Tichy selon la page de la CNLD.
Les noms de Malek Boudjemaa, un ancien détenu, et de son fils, se sont ajoutés à la liste des personnes appréhendées lors de la nuit du 9 au 10 juillet 2024, à 3 heures du matin, dans la wilaya de Béjaïa.
Cette rafle n’a pas épargné d’autres figures engagées. Outre l’avocat de l’universitaire Mira Moknache, Sofiane Ouali a été aussi arrêté. Les arrestations ont également visé Khoudir Bouchlaghem, un ex-détenu d’opinion, ainsi que Rafik Belayel, Tahar Achiche et Ghilas Ben Kerou.
Il est à noter que Khoudir Bouchelaghem avait recouvré sa liberté le 15 juin 2024, après avoir purgé l’intégralité de sa peine de trois ans de prison ferme.
Quant aux militants appréhendés, ils ont été conduits au siège de la sûreté de wilaya, où l’universitaire Mira Moknache est depuis trois jours en garde à vue.
Dans l’ombre des festivités de l’indépendance, une énigme persiste : pourquoi ces arrestations ?. Les observateurs, les militants et les Algériens en général cherchent désespérément à décrypter ce mystère.
Et pourtant, au même moment, le président Abdelmadjid Tebboune arpente les terres de Kabylie, sa visite à Tizi-Ouzou semblant offrir une opportunité d’apaisement.
Mais les esprits restent en ébullition, les tensions vibrent encore. Peut-être que la réponse réside dans les méandres de l’Histoire à venir, là où les mots se tissent en silence et où les gestes politiques se dessinent dans l’ombre.
Yacine M