Ce lundi 18 décembre, le tribunal criminel d'appel d'Alger a rendu son verdict dans le procès des détenus d’opinion, Wissem Sifouan et Mohand Attaf Mohand.
Ces deux militants du Hirak ont écopé de peines relativement clémentes au regard des réquisitions : 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis pour la première, 4 ans ferme pour le second.
Wissem Sifouan, incarcérée depuis deux ans, sera même libérée dès ce soir. Une issue plutôt inespérée pour celle qui fut jetée derrière les barreaux arbitrairement pendant de longs mois. Quant à Mohand Attaf, sa peine a été réduite de 3 ans par rapport au premier jugement expéditif de mai dernier.
Pour rappel, ces deux activistes de la cause démocratique avaient été condamnés à de lourdes sanctions pour leurs prises de position politique anti-régime. Le pouvoir avait sorti l'argument fallacieux et éculé de l' « appartenance à une organisation terroriste », en l’occurrence au MAK (Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie).
Sophie K.