C’est par ce terme « Maître des horloges » que l’APS désigne le président de la république qui a anticipé les élections du 12/12 au sept septembre prochain.
Face à une vague de questionnements et de rumeurs suite à l’annonce de la tenue des élections présidentielles anticipées, la présidence a choisi de réagir aujourd'hui par le biais d'un nouveau communiqué publié à l’APS.
Cependant, ce texte se démarque par un ton officiel inhabituel, adoptant une forme proche de l'article polémique, comme pour répondre aux détracteurs qui doutent des intentions et des motivations réelles derrière cette décision.
L’explication donnée est le retour au calendrier normal des élections qui a été modifié en 2019 à cause des évènements du Hirak et qui devait se tenir en juillet de cette année. Ce retour annoncerait selon le rédacteur du communiqué, la sortie officielle de crise de l’Algérie.
Et, dans un geste d’humilité et de reconnaissance comme pour corriger son ignorance du peuple lors du premier communiqué, le Président Tebboune exprime sa haute estime et sa confiance envers l’intelligence collective et la perspicacité du peuple algérien, affirmant ainsi leur rôle primordial en tant que décideurs ultimes et évaluateurs de la gouvernance présidentielle.
Par la suite, le document s’écarte du sujet principal pour s’étendre sur les menaces extérieures et les stratégies judicieuses mises en œuvre par le président.
Il est réconfortant de constater que l’Algérie a retrouvé une stabilité et s’est affranchie de la crise. Cependant, cette nouvelle soulève une question brûlante : pourquoi continuer à détenir des prisonniers dans un tel contexte de paix retrouvée ?
Nous aspirons à ce que les prochaines élections présidentielles soient le prélude à la libération de tous ceux qui ont été emprisonnés sans juste motif.
Yacine M
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