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Mexique: le journaliste Luis Martín Sánchez retrouvé mort avec des traces de tortures

  • cfda47
  • 14 juil. 2023
  • 3 min de lecture

Luis Martín Sánchez, correspondant du quotidien national "La Jornada" a été retrouvé mort avec des traces de tortures dans l'État de Nayarit, à l’ouest du Mexique.


Luis Martín Sánchez, a été retrouvé mort avec des traces de tortures le 8 juillet dans l'État de Nayarit, à l’ouest du Mexique.


Reporters sans frontières (RSF) réclame aux autorités de tout mettre en œuvre pour faire toute la lumière sur ce cruel assassinat, ainsi que sur l’enlevement de deux anciens collaborateurs de la victime.


Les trois professionnels des médias, Jonathan Lora Ramirez, Osiris Maldonado et Luis Martín Sánchez enlevés la semaine dernière, ont tous collaboré sur des projets journalistiques, selon le parquet général de l'État du Nayarit.


Si les deux premiers ont été retrouvés sains et saufs, Luis Martín Sánchez, correspondant local du quotidien national de référence La Jornada, a été retrouvé mort, samedi 8 juillet, trois jours après sa disparition signalée par sa femme, en périphérie de Tepic, capitale de cet État situé sur la côte Pacifique.



“Le brutal assassinat de Luis Martín Sánchez est une tragédie non seulement pour ses proches, mais pour la société mexicaine dans son ensemble. Le niveau de violences contre les journalistes est devenu incontrôlable au Mexique et il ne peut être banalisé. L'État doit de toute urgence montrer qu’il s’engage pour changer cette réalité. Les autorités mexicaines doivent faire de la lutte contre les violences dirigées contre les journalistes une priorité. Tant qu’elles seront seulement perçues comme un effet collatéral de la violence structurelle qui frappe de manière plus large le Mexique, et non comme des atteintes constantes à la démocratie, ce cercle vicieux de violence extrême et de censure ne pourra pas être enrayé.", indique Artur Romeu, Directeur du bureau Amérique Latine de RSF.




Le quotidien La Jornada a révélé que l’ordinateur ainsi que des disques durs appartenant à son correspondant local Luis Martín Sánchez, ont disparu de son bureau.


Le parquet général de l'État de Nayarit assure privilégier la piste d’un crime lié à l'activité journalistique.


La justice doit désormais remonter jusqu’au bout le fil de l'enquête pour découvrir le motif exact de ce crime odieux et punir les coupables. 



Les autorités judiciaires doivent aussi s’atteler à retrouver les responsables des enlèvements de deux de ses confrères : Jonathan Lora Ramirez, journaliste collaborant avec plusieurs médias et qui possédait sa propre page d’information locale sur Facebook, a été enlevé par des hommes armés en présence de ses enfants le 7 juillet, à son domicile de Xalisco. Il est rentré chez lui sain et sauf 24 heures plus tard.


Le 9 juillet, Osiris Maldonado, graphiste collaborant avec le quotidien La Jornada, est aussi réapparu en vie, six jours après avoir été enlevé.


RSF réclame aux autorités de tout mettre en œuvre pour faire toute la lumière sur ce cruel assassinat, ainsi que sur l’enlèvement de deux anciens collaborateurs de la victime.



« Le meurtre de Luis Martín Sánchez est une tragédie non seulement pour ses proches, mais pour la société mexicaine dans son ensemble », déplore RSF.


Le niveau de violences contre les journalistes est devenu incontrôlable au Mexique et il ne peut être banalisé.


« L'État doit de toute urgence montrer qu’il s’engage pour changer cette réalité. Les autorités mexicaines doivent faire de la lutte contre les violences dirigées contre les journalistes une priorité .», poursuit l'ONG.


« Tant qu’elles seront seulement perçues comme un effet collatéral de la violence structurelle qui frappe de manière plus large le Mexique, et non comme des atteintes constantes à la démocratie, ce cercle vicieux de violence extrême et de censure ne pourra pas être enrayé », conclut RSF.



La rédaction



 
 
 

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