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Ouahiba M’Barki, etudiante Marocaine de 19 ans, sommée de quitter le territoire français

Décrite comme brillante étudiante, « Ouahiba M’Barki, une jeune Marocaine de 19 ans, est sommée de quitter le territoire français » , indiquent les médias Français.



Son seul rêve, rester en France pour étudier et devenir chirurgienne. L’administration ne l’entend pas ainsi. Ouahiba M’Barki, en terminale au lycée Paul-Éluard de Saint-Denis, est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire, précisent les médias Français.



Le 10 février, un rassemblement de soutien avait lieu, ainsi que son baptême républicain.


« Des papiers pour Ouahiba », scandent les élèves du lycée Paul-Éluard devant la mairie de Saint-Denis vendredi dernier dans l'après-midi. Ils sont venus soutenir leur camarade Ouahiba M’Barki, soumise à une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis janvier 2022.



Ouahiba, se bat depuis avril 2021 pour obtenir un titre de séjour et ainsi poursuivre des études de médecine en France.


Enseignants, parents d’élèves, élus et sympathisants de la cause du droit à l’éducation : outre des lycéens, plusieurs dizaines de personnes ont pris part à la mobilisation.


« Nous voulons qu’elle puisse rester en France et sereinement », soutient Julie Morisset, enseignante de philosophie de cette élève de terminale. Elle décrit une jeune fille « brillante, avec d’excellents résultats scolaires et parfaitement intégrée ».



De nationalité marocaine, Ouahiba arrive en France en avril 2019 à l’âge de 16 ans, avec des membres de sa famille. Elle étudie d’abord dans un lycée du Val-d’Oise, puis au à Paul-Éluard à Saint-Denis. À sa majorité, en avril 2021, elle effectue une demande de titre de séjour. Requête rejetée. Elle fait alors l’objet d’une OQTF, précisent les différents médias Français.



Etant « célibataire et sans enfants », le préfet du Val-d’Oise considère qu’elle n’a pas d’attache familiale en France.


Après un recours gracieux sans résultat, elle décide d’engager une procédure auprès du tribunal administratif de Cergy, qui confirme la décision du représentant de l’État en novembre dernier.



Cette nouvelle a fait l’effet d’un coup de massue pour la jeune femme. « Je suis venue ici pour réaliser mon rêve, devenir chirurgienne, déclare Ouahiba. Je ne veux qu’étudier. »



Alors qu’elle a fait appel de la décision du tribunal administratif de Cergy, elle envisage de déposer une nouvelle demande de titre de séjour, cette fois auprès de la préfecture de Seine-Saint-Denis.


« Les procédures sont longues et anxiogènes, regrette Julie Morisset, par ailleurs membre du Réseau éducation sans frontières, une association qui aide notamment les élèves étrangers dans leurs démarches administratives. Dans ces conditions, on ne peut pas se concentrer pleinement sur ses études. », explique t-il au quotidien Le Parisien.


Cette situation est vécue comme une injustice par nombre d’élèves et personnels encadrants qui côtoient Ouahiba au quotidien depuis trois ans.



« Aujourd’hui, nous nous mobilisons pour toucher un maximum de personnes pour faire entendre son histoire, pour Ouahiba et pour toutes les autres personnes dans la même situation », défend Annett, l’une de ses camarades de classe.


Yanis, élu au conseil de la vie lycéenne, avoue son incompréhension : « Pendant la crise sanitaire, on a vu à quel point il manque de médecins en France. Ouahiba veut devenir chirurgienne et on lui refuse le droit de rester. »



« La seule chose qui me rendait heureuse, c’étaient mes notes : 16/20 au premier semestre, 18/20 au second. », souffle celle qui va rapidement déchanter. « Je m’étais toujours dit que la France devait être splendide ».


« Je voulais abandonner, leur donner raison… » Une fois de plus, ses professeurs sont à ses côtés, la secouent.



La Rédaction






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