Face à l'hécatombe de journalistes tués à Gaza, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) monte au créneau et saisit la Cour pénale internationale (CPI).
Plus de reporters ont perdu la vie en 6 semaines dans l'enclave palestinienne que durant les 20 dernières années. Un bilan « gravissime » qui pousse la FIJ à déposer plainte pour crimes de guerre, la troisième depuis le 7 octobre.
Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, l'a annoncé ce jeudi lors d'une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie occupée. Celui-ci s'est également entretenu avec son comité exécutif pour finaliser la procédure devant la CPI.
Venant exprimer sa «solidarité» aux médias palestiniens, M. Bellanger affirme avoir reçu des centaines de «messages de soutien» de la part des 600 000 journalistes que compte son organisation dans le monde.
Tous condamnent la « gravité de la situation » à Gaza et les entraves persistantes à la liberté de la presse. La FIJ en appelle désormais à la CPI mais également à la communauté internationale. Cette dernière est sommée de faire respecter les résolutions onusiennes sur la protection des reporters en zone de conflit armé. Des textes impératifs pour garantir le droit d’informer.
Sophie K.
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