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Petit-fils de l’Émir Abdelkader: une exécution révélée après des années de silence

  • cfda47
  • 18 mai
  • 3 min de lecture

Mohammed Khaldoun Al Hassani Al Jazairi, petit-fils de l’Émir Abdelkader, a été exécuté en 2015 par le régime syrien de Bachar Al-Assad. Une vérité qui n’a été révélée que récemment grâce à la découverte de nouvelles archives. Malgré les alertes des défenseurs des droits humains, aucune intervention diplomatique n’a été enregistrée pour tenter de le sauver.


Ce qui n’était au départ que de simples soupçons s’est finalement révélé être une réalité avérée, confirmée par la découverte récente d’archives officielles. Grâce aux archives retrouvées après la chute du régime, ses proches ont appris qu’il avait été exécuté en 2015 dans la prison de Saydnaya, tristement célèbre pour ses conditions inhumaines.


Selon ces mêmes archives, il aurait été tué sous la torture, où de nombreux opposants ont subi des traitements similaires.


Une vérité tardivement révélée après des années de silence

Cette révélation met en lumière le sort tragique de nombreux détenus politiques en Syrie. Son arrestation et son exécution s’inscrivent dans le cadre de la répression politique menée par le régime de Bachar Al-Assad contre les intellectuels et figures influentes.


Né à Damas en 1970, il était docteur en dentisterie et chercheur en droit musulman, spécialisé dans les doctrines malékite et chafiite. Il descendait du grand frère de l’Émir Abdelkader, Abd Al Baki Ben Mohammed Said, et du côté maternel, il était un petit-fils direct de l’Émir. Il a étudié la jurisprudence islamique et la science du Tafsir sous la supervision de plusieurs savants renommés.


Les circonstances de son exécution

Arrêté en juin 2012 par les forces du régime syrien, il a été transféré vers un lieu inconnu, sans possibilité de contact avec sa famille, qui était sans nouvelles de lui pendant plusieurs années.


Mohammed Khaldoun Al Hassani Al Jazairi a été arrêté à Damas, devant son domicile, dans un contexte de répression accrue contre les voix dissidentes en Syrie.


Il était connu pour ses prises de position critiques contre la corruption et envers le régime de Bachar Al-Assad. Son engagement pour les droits humains et ses opinions sur la situation politique syrienne auraient attiré l’attention des autorités. Il a été jugé par une cour militaire et condamné à mort, bien que les motifs exacts de sa condamnation restent flous.


Son arrestation s’inscrit dans une vague de répression visant les intellectuels et les figures influentes en Syrie.


Pourquoi l’Algérie n’a-t-elle pas réagi ?

Il n’existe aucune preuve officielle indiquant que l’Algérie a tenté de réclamer Mohammed Khaldoun Al Hassani Al Jazairi avant ou après son exécution en 2015. Bien que descendant de l’Émir Abdelkader, Mohammed Khaldoun n’était pas une figure politique ou diplomatique algérienne, ce qui pourrait expliquer le manque de réaction officielle.


L’Algérie entretient des relations prudentes avec la Syrie et n’a pas souhaité intervenir dans les affaires internes du régime de Bachar Al-Assad.


Son arrestation et son exécution ont été tenues secrètes par le régime syrien, et ce n’est qu’après la chute du régime que des archives ont révélé son sort.


Et pourtant.... plusieurs journalistes et défenseurs des droits humains avaient alerté sur l’arrestation de Mohammed Khaldoun Al Hassani Al Jazairi dès 2012, craignant pour sa vie face à la répression du régime syrien.


Des organisations comme Amnesty International et des médias indépendants ont évoqué son arrestation arbitraire, soulignant la disparition forcée de nombreuses figures intellectuelles.


Malgré ces alertes, aucune réaction officielle de l’Algérie ou d’autres États n’a été enregistrée, laissant son cas dans un flou diplomatique. Cela soulève des questions sur l'influence limitée des appels humanitaires et le poids des intérêts diplomatiques dans les affaires de disparitions forcées.



Nadia B

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