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Plusieurs militants seront jugés demain dans les différents tribunaux d’Algérie


Depuis le début de l'année 2019, les autorités ont arrêté, poursuivi en justice, placé en détention et condamné des militant·e·s liés au mouvement de protestation pacifique de grande ampleur connu sous le nom de « Hirak », ainsi que des défenseur·e·s des droits humains et des journalistes, pour avoir exprimé leurs opinions ou pour avoir couvert des manifestations.


Depuis avril 2021, les autorités algériennes ont amplement invoqué l’article 87 bis du Code pénal afin d’engager des poursuites contre des militant·e·s, des défenseur·e·s des droits humains et des journalistes pour des « crimes » liés au « terrorisme ».


Faisant un travail phénoménal pour informer l'opinion publique des arrestations, tenus des procès, ainsi que les jugements rendus, le Comité National pour la Libération des Détenus - CNLD, indique que plusieurs procès seront tenus demain, Dimanche 05 Février à travers les différents tribunaux du pays.


Le tribunal de Tizi-Ouzou :

L'audition de l'avocat et membre du Collectif de défense des détenus du Hirak, Mehdi Zidane, par le juge d'instruction près du tribunal de Tizi-Ouzou. Il sera entendu comme accusé.


La cour de Jijel :

Les délibérations dans le procès en appel d'Abdeslam Azizi. Le parquet avait requis la confirmation de peine prononcée en première instance et qui est de 06 mois de prison avec sursis et d'une amende.


La cour d'Alger :

Le procès en appel de l'étudiant Abdennour Ait Saïd devant la chambre correctionnelle près de la cour d'Alger. C'est en appel à une condamnation en première instance à 06 mois de prison avec sursis.


Le tribunal d'Ain Defla :

Le procès de Boumediene Bouziani, devant la section correctionnelle près du tribunal d'Ain Defla. C'est en opposition à une condamnation par contumace à 06 mois de prison ferme et à 50 000 dinars d'amende. Il est poursuivi pour " incitation à l'attroupement" et " diffusion de publications de nature à porter atteinte à l'unité nationale".


La cour de Bordj Bouareridj :

Le procès en appel du détenu d'opinion, Chamess Edinne Laalami ( dit Brahim), dans deux dossiers distincts et pour lesquels il n'est pas en détention.

Le premier dossier : il est condamné en première instance à une année de prison ferme pour "publication d'informations mensongères" Le deuxième dossier : il est condamné à 20 000 dinars d'amende pour "outrage à corps constitué".


La cour de Béjaïa :

Les délibérations dans le procès en appel de l'ex-détenu d'opinion, le journaliste Merzouk Touati. Le parquet avait requis l'aggravation de peine prononcée en première instance et qui était d'une année de prison ferme et de 50 000 dinars d'amende.



La Rédaction

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