Procès en appel: trois ans de prison ferme pour l'écrivain amazigh Ali Belhout
- cfda47
- 5 mars 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 mars 2024

La cour d'appel de Tizi-Ouzou a maintenu mardi la peine de 3 années d'incarcération prononcée en première instance à l’encontre de Ali Belhout. L'auteur du roman « Ajeǧǧig n ugudu », jugé subversif par les autorités, devra également s'acquitter d'une amende de 100 000 dinars algériens.
Ses deux éditeurs, responsables de la publication des deux tomes de l'ouvrage litigieux, n'ont pas non plus trouvé grâce auprès des juges d'appel. Ils écopent chacun d'une année de prison ferme, assortie d'une amende de 50 000 dinars.
Cette affaire qui secoue les milieux culturels amazighs depuis près d'un an trouve ainsi un épilogue judiciaire sans appel. Ali Belhout avait été appréhendé à son domicile de Tizi Ghennif le 22 mai 2023, dans la foulée de la sortie du deuxième volet de son roman controversé, paru après un premier tome publié en 2020.
Le parquet avait retenu contre lui une série d'infractions graves : apologie du discours de haine, atteinte à l'intérêt national, dégradation de biens publics et violations des lois sur l'édition. Des chefs d'accusation qui avaient également visé ses éditeurs lors du procès du 30 novembre 2023.
La Rédaction
Comentarios