Washington vient de subir aujourd’hui un revers diplomatique à l’ONU, suite au véto de la Russie et de la Chine, appuyées par l’Algérie, membre non permanent du Conseil de sécurité, qui ont rejeté le texte.
L’ambassadeur russe a critiqué la résolution proposée comme étant « hypocrite », ne demandant pas explicitement un arrêt des combats.
Le projet de résolution des États-Unis, plaidant pour un « cessez-le-feu immédiat et durable » en rapport avec la libération des otages, a obtenu le soutien de 11 pays, mais a été rejeté par trois (Russie, Chine et Algérie), avec l’abstention du Guyana. Cette résolution visait un but inavoué d’Israël : obtenir la libération des otages sans garanties post-trêve.
De plus, cette proposition a été faite au Conseil de sécurité alors que les négociations entre Israël et le Hamas sont toujours actives.
Ce refus marque un tournant décisif de l’influence de la diplomatie américaine, qui cherche à imposer sa vision du monde de manière unilatérale.
Le monde évolue et il est désormais essentiel de prendre en compte les avis du Sud Global.
Par ailleurs, les dix autres membres du Conseil de sécurité et l’Union Européenne travaillent actuellement sur d’autres résolutions pour mettre fin au conflit à Gaza.
Il est clair que l’opinion des Palestiniens et la voix de la résistance armée devront être prises en considération dans les décisions futures.
Yacine M
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