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Quand les légumes secs deviennent les stars d'un thriller economique


En Algérie, on peut dire que c'est le roi de la Loubia qui siège en majesté, au cœur de la capitale Alger, exactement rue de Tanger. Là-bas, à midi c'est manger en "Loubia time" et le soir, c'est danger en "délicieux time". Parce que voyez-vous, c'est le moment où les haricots blancs règnent en maîtres et mettent les papilles en alerte !


Et ce n'est pas juste une lubie (ou plutôt, une loubie) ! Ce petit légume sec a une importance capitale – jeu de mots voulu – dans la vie des Algériens. Il faut dire que ses cousins, les lentilles, pois chiches et riz, sont aussi de la partie, formant une joyeuse bande de légumes sec-stars qui accompagnent les repas quotidiens. C'est une affaire sérieuse, car dans le plat, c'est tout un règne qui s'installe, du roi haricot aux nobles lentilles en passant par les gais pois chiches et le riz raffiné.


Eh bien, comme si on avait besoin de ça, l'OAIC (l'Office Algérien des céréales) a décidé de jouer les stars en monopolisant l'importation des légumes secs. Depuis quelques mois, c'est la grande boum des prix ! On dirait que nos chers officiels ont suivi un cours intensif de "Pas Moi, C'est Lui" et ils lancent des regards accusateurs aux spéculateurs, en agitant le manuel de justice comme un super-héros brandit son bouclier.


C'est comme un remake, mais version cuisine : le lait en poudre, l'huile de table, la semoule et la farine entrent en scène avec le même scénario épique. Chaque fois, le marteau de la justice est prêt à s'abattre, façon Thors de l'économie !


Seulement, cette fois-ci, c'est la rébellion ! Les habitants de Constantine ont les sourcils froncés, parce que leur fameux "double ZIT" (oui, vous avez bien entendu) fait à partir des pois chiches risque de coûter les yeux de la tête. Et du côté de Biskra, les amateurs de Doubarra, cette pépite préparée avec des fèves sèches, se sentent comme des aventuriers cherchant un trésor inatteignable.


Eh bien, c'est la panique dans les assiettes ! Avec cette histoire de prix du riz qui s'envole plus haut que les ambitions d'un chat pour attraper une mouche, voilà nos amis oranais et annabis en mode bouderie totale. Vous savez, ils se disent sûrement : "Comment diable allons-nous préparer notre paella favorite ?!". Comme si ça ne suffisait pas, le poisson joue les divas et exige des cachets princiers.


Franchement, on dirait que même les légumes secs sont pris dans une télénovela, avec des rebondissements dignes des meilleurs feuilletons.


Qui aurait cru que nos légumineuses préférées deviendraient les vedettes d'un drame économique ?.


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