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Résidents en France, des militants algériens appellent à la libération du journaliste Ihsane El Kadi


La Place du Trocadero à Paris a réunie plusieurs militants des droits Humains et journalistes algériens résidents en France pour appeler à la libération du journaliste Ihsane El Kadi incarcéré à Alger.


Ihsane El-Kadi, a été amené menotté, samedi 24 décembre, au siège des deux médias, Radio M et Maghreb Émergent, situé dans le centre d’Alger, par des agents de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ces derniers ont procédé à une perquisition et à la saisie des équipements informatiques et de tournage, avant de mettre les locaux sous scellés.


Le 29 décembre 2022, Ihsane El Kadi a été formellement inculpé et mis sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, après cinq jours de garde à vue. Il est depuis, incarcéré à Alger.


Le journaliste et directeur d'Interface Media fait l'objet d'une enquête pour « collecte illégale d'argent destinée à porter atteinte à la sûreté de l'État.», selon l'organe de presse Étatique (ENTV).



Plusieurs associations algériennes de défense des droits humains et d'autres organisations non gouvernementales, avaient lancé un appel à la communauté algérienne de France pour organiser un rassemblement ce samedi 7 janvier 2023. Un rassemblement pour dénoncer l'arrestation du journaliste et directeur d’Interface Media, dont les locaux sont sous scellés.


Une occasion pour les militants des droits humains pour dénoncer les arrestations arbitraires et soutenir les détenu(e)s d'opinion dont certains font l'objet de poursuites sous la base de l'article 87 bis.


Les intervenants, ont aussi rappelé le rôle de chacun dans la promotion des droits de l'Homme en Algérie, en précisant que l'arrestation du journaliste Ihsane El Kadi devrait être l'affaire de tous.


Censurer les médias, la nouvelle arme du gouvernement en Algérie:


Que ce soit sous le règne d'Abdel Aziz Bouteflika, ou sous celui d'Abdel Madjid Tebboune, plusieurs sites d’information ont été censurés ou bloqués, confirmant le verrouillage du paysage médiatique indépendant en Algérie.


Alors que la répression et l’offensive contre les journalistes et la liberté de la presse et d’expression n’a cessé de s’accentuer, les internautes cherchent des voies détournées pour accéder à l’information.


Le site d'information en ligne "L’Avant-Garde Algérie" est toujours censuré en Algérie. "La Radio des sans voix" dédiée aux questions des droits humains a subie la censure seulement deux semaines après son lancement en 2016.


La liberté de la presse et d'expression se dégrade en Algérie, sur fond de suspension du mouvement populaire "Hirak" anti-régime et avec des militants et journalistes en détention et la censure de médias en ligne, s'inquiètent les défenseurs des droits de l'Homme.



La Rédaction



















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