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Communiqué de la FIDH: les autorités doivent cesser toutes atteintes aux libertés fondamentales

Communiqué de la FIDH
Communiqué de la FIDH

Alors que le Rapporteur spécial des Nations unies s’apprête à se rendre en Algérie, ce document met en lumière les préoccupations croissantes concernant la répression des libertés civiques dans le pays.


Il souligne les appels de divers groupes de défense des droits humains à l’égard des autorités algériennes pour mettre fin à ces attaques et permettre aux organisations indépendantes de fonctionner sans restriction arbitraires.


Résumé du communiqué de la FIDH (Fédération internationale des droits de l’Homme) :


À la veille de la visite du Rapporteur spécial des Nations unies en Algérie, 15 groupes de défense des droits humains appellent les autorités algériennes à cesser leurs attaques contre l’espace civique et à permettre aux organisations indépendantes d’opérer sans restriction arbitraires.


Nassera Dutour, présidente du Collectif des Familles de Disparu-e-s en Algérie, dénonce une répression impitoyable contre le mouvement pro-démocratique algérien et appelle les experts de l’ONU à défendre ceux qui luttent pour les droits humains dans le pays.


Les groupes de défense des droits humains appellent les autorités algériennes à démontrer leur engagement envers les droits humains lors de la visite du rapporteur spécial de l’ONU, en libérant les prisonniers d’opinion et en abrogeant les lois répressives.


Cependant, les autorités ont réprimé les voix dissidentes en dissolvant des organisations de défense des droits humains, en suspendant des partis politiques et en fermant des médias indépendants.


Depuis les élections législatives de juin 2021 jusqu’à fin 2022, le harcèlement et les attaques contre les dissidents en Algérie se sont intensifiés, avec 280 activistes emprisonnés et des attaques contre les organisations locales, menant à une restriction sévère de l’espace civique selon Ziad Abdeltawab, vice-président de l’Institut du Caire pour les Etudes des Droits de l’Homme.


Entre 2020 et 2023, l’Algérie a renforcé son arsenal juridique répressif, ajoutant des lois limitant la liberté d’association et de réunion, y compris une peine de prison pour la réception de fonds étrangers et une définition élargie du terrorisme.


En outre, une loi sur les syndicats a été adoptée en 2023 pour contrôler étroitement l’activité syndicale.


La rédaction

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