Depuis le 27 novembre, la rapporteuse spéciale des Nations-Unies sur les questions des défenseurs des droits de l’Homme, Mme Mary Lowlor, a commencé à établir des contacts et à mener des discussions avec les institutions gouvernementales et les ministères.
Elle a rencontré plusieurs personnalités, dont le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Abelmadjid Zaalani, le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, et le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad. Elle a également eu des entretiens avec la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou, et le médiateur de la République, Madjid Ammour.
Lundi, elle a eu une conversation avec le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham.
Au cours de cette rencontre, ils ont discuté des différentes stratégies pour renforcer la coopération entre les services de la rapporteuse et l’ONSC. Cela comprend la promotion du rôle des associations, ainsi que la nouvelle approche que la rapporteuse a développée concernant les droits des jeunes et de l’enfance.
Elle a ensuite discuté avec le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Abelmadjid Zaalani.
Au début de cette réunion, qui s’est déroulée en présence des membres du bureau permanent et des membres des commissions permanentes, Mme Lowlor a décrit la nature de son mandat. Son rôle principal est de soutenir les actions des défenseurs des droits de l’homme, comme le précise un communiqué du CNDH.
Mary Lowlor a été accueillie par le ministre de la Communication, Mohamed Laagab. Il lui a fourni un aperçu détaillé des lois concernant l’information. Ces lois comprennent une série d’avantages et de garanties stipulés dans la nouvelle loi sur l’information. L’objectif de ces dispositions est de protéger les droits des journalistes et de renforcer leur liberté.
Hier, la rapporteuse onusienne a été accueillie par le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad.
Au cours de cette rencontre, ils ont discuté de la situation des droits de l’homme dans notre pays. Cette discussion a notamment porté sur les réformes profondes initiées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et inscrites dans le dernier amendement constitutionnel de 2020.
En dernier, la rapporteuse spéciale de l’ONU a contacté la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou et le médiateur de la République, Madjid Ammour, avaient également reçu la responsable onusienne.
Au cours de cette visite, la rapporteuse de l’ONU, fidèle à son mandat, aura des rencontres avec des défenseurs des droits humains, des membres des institutions nationales des droits de l’homme, ainsi que des représentants de la société civile.
Elle est chargée de soumettre un rapport au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à l’issue de sa visite. Ce rapport mettra en lumière ses observations, ses conclusions et ses recommandations. Il convient de noter que l’Algérie a accueilli en septembre dernier la visite du rapporteur spécial de l’ONU sur les libertés de réunion et d’association.
Dans le communiqué du CNDH, une déclaration a attiré l’attention : « Le CNDH suit de près et avec grand intérêt toutes les questions relatives aux domaines des droits de l’homme, de loin ou de près, et adopte dans son suivi le principe de bonne foi et d’établissement des faits relatifs à ces questions, loin des données erronées, impartiales et fondées sur les préjugés ».
Cette affirmation est pour le moins surprenante, car depuis sa création, ce conseil n’a jamais relevé un cas de dépassement des droits de l’Homme. Il n’a jamais interpellé le gouvernement sur des questions telles que les emprisonnements abusifs, les conditions d’incarcération, l’arrestation et le harcèlement des journalistes, des militants et des citoyens. Il semble briller par son absence !
Yacine M