“Carnage”, “massacre”, “urgence”... Reporters sans frontières (RSF) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) n'ont pas mâché leurs mots vendredi en lançant un “appel solennel” en faveur des reporters palestiniens.
Lors d'une journée de dialogue à Paris, les deux organisations ont “fermement condamné” les attaques meurtrières visant les journalistes dans la bande de Gaza, exhortant la communauté internationale à agir pour que “cesse le carnage”.
Outre un “impératif cessez-le-feu”, RSF et la FIJ réclament aux autorités israéliennes “la protection des journalistes en vertu du droit international” ainsi que la délimitation de “zones refuges” sécurisées pour ceux “qui couvrent le conflit depuis la bande de Gaza”. L'ouverture urgente du point de passage de Rafah pour permettre aux médias d'“enfin” entrer dans l'enclave et aux reporters locaux de sortir fait aussi partie des mesures “exigées” pour tenter de “sauver les journalistes” pris dans ce conflit meurtrier.
Par cette mobilisation retentissante, les défenseurs de la liberté de la presse entendent ainsi provoquer un électrochoc sur le “calvaire” enduré par leurs confrères à Gaza. Seule une pression diplomatique internationale renforcée permettra de leur assurer le droit fondamental d'informer, sans risquer leur vie chaque jour un peu plus.
SOPHIE K.