Dans son dernier bilan, Reporters sans frontières (RSF) révèle que « 779 journalistes ont connu la prison et 547 y passeront la fin d’année ». Un chiffre en baisse mais encore trop élevé aux yeux de l’ONG.
La Chine, la Birmanie, le Bélarus et le Vietnam restent les « plus grandes prisons du monde pour les professionnels des médias » d'après RSF, puisqu'ils détiennent « plus de la moitié des journalistes emprisonnés ».
Parmi eux, l'ONG s'inquiète du sort de nombreuses femmes journalistes condamnées à des « peines record » comme Niloofar Hamedi et Elaheh Mohammadi (13 et 12 ans de prison) en Iran. Mais aussi Maryna Zolatava, Lioudmila Tchekina et Valeriya Kastsiouhov (10 à 12 ans de prison) au Bélarus, ou encore Floriane Irangabiye (10 ans de prison) au Burundi, « l'une des rares femmes journalistes détenues en Afrique subsaharienne ».
« Grâce à votre soutien, RSF continue de déployer des stratégies adaptées pour aider à leur libération immédiate », assure Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. Car « derrière les statistiques, il y a des tragédies humaines et des conséquences politiques » rappelle l'ONG.
La Rédaction
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