
Dans une scène digne d'une pièce de théâtre politique, les avions français ont décidé de faire un petit tour au-dessus du territoire algérien.
Pendant que l'orchestre médiatique jouait sa symphonie, Alger s'est mis à improviser une danse diplomatique, Paris a essayé de battre la mesure du déni, et Rabat, toujours prêt pour une entrée en scène, a décidé de prendre sa place dans cette farce.
Tout cela est si étrange que même le communiqué algérien, qui aurait dû être la star du spectacle en interdisant le survol des avions français pour une possible attaque au Niger, a fini par être diffusé à la radio algérienne sans que le Ministère des Affaires Étrangères ne daigne le publier sur son site officiel. Même l'Agence Presse Services (APS), qui aurait dû être la voix officielle, a raté sa réplique en omettant de l'éditer sur sa page.
La France, ne voulant pas être en reste, a décidé de démentir toute cette histoire de manière aussi coordonnée que des clowns sortant d'une mini-voiture.
Le chef d'État-Major, jouant le rôle du prestidigitateur, a pris la vedette du ministre de la défense pour ce tour de passe-passe.
Pendant ce temps, Rabat a fait son entrée triomphante sur scène en acceptant le survol, comme si c'était le coup de grâce à un rival.
C'est comme si les acteurs avaient attendu patiemment leur moment pour ajouter un peu plus de piquant à l'intrigue.
Tout ceci se déroule dans les coulisses d'une préparation de visite du président Tebboune en France.
On pourrait croire à un jeu de séduction complexe entre l'Algérie et la France, un peu comme un vieux couple qui se dispute tout en se demandant comment survivre l'un sans l'autre : « Je ne t’aime pas mais je ne peux me passer de toi » !
La rédaction