Tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie autour de navires de gaz à Marseille
- cfda47
- 28 mai
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Un nouvel épisode de tensions entre la France et l’Algérie s’est déroulé récemment au port de Marseille, mettant en lumière les enjeux énergétiques et diplomatiques qui opposent les deux pays. Les autorités françaises avaient initialement prévu un contrôle simultané de deux navires de la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, spécialisés dans le transport de gaz. Cependant, après plusieurs heures d’attente, l’inspection a été annulée sans explication officielle, suscitant une réaction ferme de l’Algérie.
Cet incident intervient dans un contexte déjà marqué par une détérioration des relations bilatérales, notamment sur les questions de livraisons énergétiques et de politiques migratoires. L’Algérie, qui considère cette manœuvre comme une provocation, réaffirme son engagement à défendre ses intérêts stratégiques face à ce qu’elle perçoit comme une tentative de pression.
Crise énergétique et diplomatique : retour sur l'affaire des navires algériens en France
Le 21 mai 2025, deux navires de la compagnie pétrolière nationale algérienne Sonatrach, le Cheikh El Mokrani et le Rhourd El Farès, transportant respectivement du gaz naturel liquéfié (GNL) et du gaz de pétrole liquéfié (GPL), ont reçu une notification de contrôle simultané de la part des autorités portuaires françaises.
Quelques heures plus tard, la notification a été modifiée pour ne concerner qu’un seul navire, avec une inspection programmée le 23 mai à 13h. Cependant, à l’heure prévue, aucune équipe française ne s’est présentée. Après deux heures d’attente, Sonatrach a finalement pris la décision de faire repartir le bateau.
Cet événement s’inscrit dans un climat de tensions diplomatiques persistantes entre la France et l’Algérie, notamment sur les questions de visas et d’approvisionnement énergétique. Certains médias algériens ont interprété cette action comme une provocation, soupçonnant une volonté de perturber les livraisons d’hydrocarbures entre les deux pays.
Provocation ou malentendu ? L’Algérie réagit à l’annulation du contrôle de ses navires à Marseille
Face à cette situation, l’Algérie a réagi avec fermeté, affirmant son refus de céder à ce qu’elle considère comme une manœuvre déstabilisatrice, tout en soulignant qu’elle distingue le peuple français des acteurs cherchant à fragiliser les relations bilatérales.
D’après des sources proches de Sonatrach, la tentative de contrôle simultané des navires Cheikh El Mokrani et Rhourd El Farès représente une première dans les échanges commerciaux entre la France et l’Algérie. Après plusieurs heures d’attente sans inspection, les autorités algériennes ont finalement pris la décision de rapatrier les bateaux, interprétant cet incident comme une tentative de perturbation des livraisons d’hydrocarbures.
Les médias algériens ont vivement réagi, qualifiant cette action de provocation, et affirmant que l’Algérie ne compte pas céder à ce qu’elle considère comme une forme de pression diplomatique. Le gouvernement algérien a également insisté sur le fait qu’il distingue le peuple français des acteurs qui cherchent à fragiliser les relations bilatérales.
Les répercussions de cet événement sur les échanges commerciaux et la coopération entre les deux nations restent à observer dans les prochains jours.
Nadia B
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